Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"L’événement du festival de Cannes, hier soir, c’était le film “Che“, de Steven Soderbergh, presque quatre heure et demie, en deux parties, sur Ernesto Guevara, héros mondial du mythe révolutionnaire bobo, incarné par Benicio Del Toro. Dans la deuxième partie (en Bolivie), nous dit Pierre Pratabuy de l’AFP,
« les difficultés de communication avec une population locale très méfiante condamnent d’emblée cette révolution importée qui va d’écueil en écueil, à commencer par la faim, et tourne rapidement au sacrifice. Le “Che“ lui-même devient peu à peu méconnaissable, son visage disparaissant sous la barbe et les cheveux d’un Del Toro quasi christique au moment de son exécution finale. »
Michel JanvaVoilà comment un ignoble terroriste tortionnaire, parangon du plus atroce totalitarisme marxiste-léniniste tropical, littéralement achevé au bout de son errance désespérée dans les montagnes de Bolivie, devient une figure christique..."