Chez Rocknfool, Hozier est presque un vieil ami, il y a celle qui l’a découvert, celle qui l’a interviewé, et celle qui va essayer de faire en sorte par ce billet de le rendre viral et totalement addictif pour vos oreilles.
Parfois dans votre i-pod vous cherchez simplement un album qui correspond à votre humeur du moment. En fonction, le folk va l’emporter, ou le rock vous requinquer (non, mon Français n’a pas plus de 35 ans, c’est faux). L’album d’Hozier peut être décrit comme LA réponse à tous nos moods. C’est effectivement ce qui surprend le plus à la première écoute : le nombre de styles et d’atmosphères musicales différents présents. Le principal fil d’Ariane créant l’unité étant cette voix chaude et profonde. Puis cette sublime guitare créant cette teinte bluesy, parfois uniforme, du vrai blues à l’américaine, parfois simplement en teinte irisée pour singulariser le titre. « Take Me To Church » est le premier single sorti, vous avez commencé à le beugler dans votre voiture, et bien clairement ce n’est pas le meilleur titre de l’album.
Sur la version Deluxe, on compte 17 titres, donc pas question de vous faire un récit exhaustif de chaque chanson, car même si chacune ou presque est digne d’intérêt il y a forcément des coups de cœur. Dans la catégorie Blues, « Angel of Small Death and the Codeine Scene » et ses chœurs gospel, harmonies et hands clapping inclus. Dans l’entretien qu’Emma a eu la chance d’avoir avec Hozier, il confirma son attrait vers le « religieux », sa voix pourrait être celle du chanteur principal d’une chorale gospel et « Work Song » en est le parfait exemple. « To Be Alone » est non seulement un très beau blues du fin fond de l’Amérique profonde (pour rappel le jeune homme est Irlandais) mais c’est surtout un titre qui en live permet à Hozier de montrer l’étendu de son talent, le gimmick aiguë improbable du refrain étant parfaitement maîtrise ! Il ne triche pas, il est juste, en place. Écoutez plutôt.
Dans la catégorie plus « Rock-bonne-humeur-dansons-comme-des-fous-devant-la-glace », apparaissant sûrement dans un futur proche au générique d’une comédie romantique sympa, « Jackie and Wilson » , « Someone New« . Ensuite on peut aussi mélanger les chœurs magnifiques et le mood jovial avec « From Eden« .
Le garçon a définitivement le regard et les oreilles tournés vers l’Amérique des Red Necks car il nous offre des instants d’un folk merveilleux respectant tous les codes du genre. « In a Week » et ce duo de voix homme/femme, la mélodie sublime, cette guitare radoucit mais toujours aussi précise. « Like Real People Do » et sa douce montée en puissance, qui vous prend aux tripes dès les premières notes. Dans la version Deluxe les titres supplémentaires sont des live, dont « Cherry Wine« , pleureuses professionnelles je vous mets au défi d’y résister…
Et puis il y a les titres bankables, les morceaux un peu plus FM, dans la veine d’un Sam Smith en un peu plus rock, avec « Take Me To Church » donc, mais aussi « Sedated« , « Foreigner’s God » (qui n’est pas sans rappeler du Cold War Kids), c’est plus mainstream, plus accessible et cela devrait donc apporter la notoriété méritée que doit avoir ce garçon très rapidement.
Vous l’aurez compris nous sommes d’ores et déjà unanimement fans. À vous de juger maintenant et voilà déjà de quoi vous aider à passer une bonne journée !
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