Quand on me dit Tortues Ninja, je pense à mon enfance, à Numerobis, aux pizzas et au temps passé devant la télé à regarder la série animée. Alors forcément, la crainte mise de côté quant à l’annonce d’un nouveau film, c’était aussi l’espoir de retomber en enfance, dans mes souvenirs, dans ce fameux générique et dans ce cri de guerre : Kowabungaaaaa !
Ça donne quoi cette nouvelle génération de tortues sous hormones à la sauce 2014 et laissées à l’anglaise : Ninja Turtles ?
Sur la papier, on retrouve ce qui a fait recette par le passé : des tortues, un rat, une journaliste, un méchant et de l’aventure (et des pizzas aussi). Sur l’image, ça se complique : du 3D, une patte à la Michael Bay (producteur), l’action part dans tous les sens sur certaines séquences qu’il en est difficile de suivre qui fait quoi. La caméra s’affole de trop, parfois même sur des plans rapprochés, l’œil ne suit plus et bonjour le mal de crâne (j’y ai échappé, heureusement). Vraiment dommage, car il y a des scènes d’action qui méritent des plans larges et plus de stabilité. Megan Fox n’a toujours pas pris de cours de comédie, pourtant, son rôle d’April O’Neil n’est pas compliqué, mais on n’y croit pas une seule seconde.
Les tortues en image de synthèse sont pour le moins réussies, en revanche, je n’ai pas compris ce qui s’est passé avec Splinter : la production a eu un problème de budget, donc ils n’ont pas pu utiliser les mêmes effets visuels et par conséquent, ils ont pris une marionnette en papier mâché pour faire le rat ? Car il est tout de même très moche (pas la peine de me dire que c’est normal, vu que c’est un vieux rat, non ! Il est mal réalisé, c’est tout !). J’ai eu mal aux yeux à chaque fois qu’il était à l’écran.
Ninja Turtles est bien comme divertissement, pour les nostalgiques du dessin animé, pour les bons souvenirs. On essaiera d’oublier le côté bâclé et « j’ai envie d’en mettre trois tonnes à l’image ».
Sortie en salles le 15 octobre