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The Mothers Of Invention #4-Uncle Meat-1969

Publié le 14 octobre 2014 par Numfar
The Mothers Of Invention #4-Uncle Meat-1969

The Mothers Of Invention #4:

Frank Zappa: chant, guitare

Roy Estrada: chant, basse

Jimmy Carl Black: batterie

Don Preston: claviers

Bunk Gardner: cuivres

Ian Underwood: claviers, cuivres

Motorhead Sherwood: cuivres

Ray Collins: chant

Art Tripp III: batterie

En mars 1969, le projet de film "Uncle Meat" est avorté, par manque d'argent.

Ce même mois, paraît le double album "Uncle Meat" (#43 US), produit par Frank Zappa

Uncle Meat: main title theme (Frank Zappa)

The voice of Cheese(Frank Zappa)

Nine types of industrial pollution(Frank Zappa)

Zolar Czakl(Frank Zappa)

Dog breath, in the year of the plague(Frank Zappa)

The legend of the golden arches(Frank Zappa)

Louie Louie (Richard Berry)

The dog breath variations(Frank Zappa)

Sleeping in a jar(Frank Zappa)

Our bizarre relationship(Frank Zappa)

The Uncle Meat variations(Frank Zappa)

Electric aunt Jemima(Frank Zappa)

Prelude to King Kong(Frank Zappa)

God bless America (Irving Berlin)

A pound for a brown in the bus(Frank Zappa)

Ian Underwood whips it out(Frank Zappa)

Mr. Green Genes(Frank Zappa)

We can shoot you(Frank Zappa)

If we'd all been living in California(Frank Zappa)

The air(Frank Zappa)

Project X(Frank Zappa)

Cruising for burgers(Frank Zappa)

King Kong itself(Frank Zappa)

King King-Don Preston variations(Frank Zappa)

King Kong-Motorhead variations(Frank Zappa)

King Kong-Bunk Gardner variations(Frank Zappa)

King Kong (Frank Zappa)

King Kong-Ian Underwood variations(Frank Zappa)

Musiciens additionnels:

Billy Mundi: batterie

Ruth Komanoff: percussions

Nelcy Walker: chant (Dog breath & The Uncle Meat variations)

Pamela Zarubica: la voix de Suzy Creamcheese

Un album difficile d'accès. Pour moi en tout cas, je n'ai jamais réussi à "entrer" dans l'esprit du disque.

En continuité avec "We're only in it for the money" et "Lumpy gravy", cet album est une suite de chansons courtes, séparées de bruitages, dialogues et autres.

Deux titres surnagent de cet album fouillis et chaotique: "Dog breath, in the year of the plague" et "Mr. Green Genes".

Les extraits de "King Kong", oeuvre composée pour Jean-Luc Ponty, sont également de haut niveau.

Le reste est, je m'excuse, trop expérimental/masturbatoire pour moi.

Le petit, minuscule défaut de Frank Zappa est de ne pas savoir quel bruitage narcissique est bon pour l'auditeur et lequel ne l'est pas.

Le passage de "Louie Louie", joué par Don Preston à l'orgue prestigieux du Royal Albert Hall, est une plaisanterie qui aurait été plus utile pour un disque d'archives que pour un disque supposé devoir se vendre.

L'album hésite donc entre des compositions extrêmement complexes, des moments nombrilistes qui ne peuvent intéresser que le propriétaire du dit nombril et du grand n'importe quoi expérimental.

Peut-être que ces morceaux passent mieux avec les images me direz-vous? Il se trouve que je n'ai jamais vu ce film complété et publié en 1987.

Je l'ai dit, pour moi, seuls deux titres sont à garder et n'auraient pas dépareillé sur le génial "We're only in it for the money".

Sur la version double CD, on a droit à 45 minutes supplémentaires de n'importe quoi (dialogues du film, bruitages, re-dialogues du film).

La Ruth Komanoff qui joue des percus sur ce disque est la future Mme Underwood qui va enchanter les albums de Zappa circa 73/77.

Lorsque l'album sort, Ray Collins et Motorhead Sherwood ont quitté le groupe, rebutés par l'aspect complexe des nouvelles compositions.

Le groupe engage le trompetiste Buzz Gardner (frère de Bunk) et le guitariste Lowell George qui ne restera que quelques semaines.

A la même époque, le groupe est rejoint par le violoniste Sugarcane Harris.

Mais en été 1969, Zappa dissout les Mothers.

On a parlé de la jalousie de Zappa devant le Magic Band de son ami Captain Beefheart, et de l'impossibilité pour des musiciens de doo wop de passer à une musique plus complexe.

On a parlé aussi, des problèmes monétaires, les Mothers, Jimmy Carl Black surtout, ne cessant de réclamer plus d'argent à leur patron.

De toutes manières, c'est un moment extrêmement triste de l'histoire du rock, car si on retrouvera ces musiciens chez d'autres artistes (Estrada et Tripp terminant chez Beefheart ce que je trouve hilarant personnellement), c'en est fini des Mothers première génération, capable d'interpréter tous les styles tout en jouant la comédie, chacun d'entre eux possédant en plus une personalité forte et marquante.

Mais Zappa cherche la crédibilité en tant que compositeur et en tant que musicien.

Et il ne va pas tarder à la trouver.

© Pascal Schlaefli

Urba City

14 octobre 2014

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