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Développement de Start-up : Un embrayeur de l’innovation

Publié le 15 octobre 2014 par Ouadayazid1
Développement de Start-up : Un embrayeur de l’innovation Ph. Wafa

Les participants au premier forum, organisé hier par la revue N’Tic Magazine, ont souligné la nécessité d’un accompagnement optimal en termes de formation, de coaching et d’appui financier et d’une synergie impliquant les divers acteurs institutionnels et entrepreneuriaux, pour aider au développement des start-up innovantes, notamment celles présentes dans les incubateurs et parcs technologiques, ainsi que dans les pépinières d’entreprises et universités du pays.


Pour M. Ali Kahlane, chef d’entreprise spécialisée dans les domaines de l’Internet et l’intégration des solutions en informatique, et l’un des trois conférenciers qui ont animé ce forum pour débattre de la problématique «Lancer sa start-up en Algérie, illusion ou opportunité à saisir»,  a souligné l’importance d’accompagner et d’assister les jeunes promoteurs et porteurs de projets innovants, non seulement financièrement mais aussi, en mettant à leur disposition, tous les moyens nécessaires pour lancer et réussir leurs projets.


Il proposera à ce propos la création de fonds spécifiques pour le financement des projets des  Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Algérie. «Les différents dispositifs d’aide Ansej, Angem et la Cnac, fonctionnent très bien, mais ils restent insuffisants vu les délais qu’ils prennent pour étudier et répondre aux demandes des porteurs de projets», a-t-il indiqué.


Pour ce chef d’entreprise, «un projet, s’il est innovant aujourd’hui, au bout de six mois il ne le sera plus. D’où la nécessité de réduire les délais pour accorder le financement aux demandeurs de prêts. Il proposera également de «faire le bilan du programme e-Algérie 2013, pour savoir ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour pouvoir aller de l’avant».  


Pour lui, ce programme «présente un grand potentiel et constitue un vaste chantier pour les jeunes Algériens qui désirent se lancer dans ce domaine et créer leurs propres entreprises et développer dans ce monde qui ne participe qu’avec 5% au PIB ».

 

De son côté, le directeur général et co-fondateur du leader du recrutement en ligne «Emploitic», M. Djaffer Louai a, soulevé une autre considération pour toute création d'entreprises, à savoir celle inhérente au financement, déplorant que l'investissement accompagnant les start-up ne soit souvent pas conséquent ou limité à la phase de démarrage.


 Il a relevé, par ailleurs, l'impératif pour les entreprises naissantes  de se lancer dans des délais "raisonnables" eu égard au caractère dynamique  et accéléré des Ntic.


Le volet formation et rapprochement de l’université du monde de l’entreprise, a été relevé par M. Mouloud Koudil, directeur de l'Ecole nationale supérieure d'informatique  (ENSI), qui estime que souvent «il y a une rupture entre l'université et le monde de l'entreprise, ce qui amène l’université à prendre des initiatives en vue de rapprocher l'un  de l'autre». L'intervenant a appelé les entreprises à recruter de jeunes étudiants, déplorant que la nouvelle réglementation, obligeant les entreprises économiques  à un pourcentage d'embauche des stagiaires, soit «difficilement» mise en œuvre sur le terrain en raison de la réticence des potentiels employeurs. Il a, en outre, reconnu la «responsabilité» de l'université quant à ce constat de «déphasage» entre les établissements de formation et les pôles  recruteurs, à tel point que l'école qu'il dirige a été amenée à «revoir» ses  méthodes pour «mieux appréhender» le monde de l'entreprise, a-t-il déclaré.


Des formations «complémentaires» ont été ainsi introduites considérant que celles «académiques» ne  répondent plus aux besoins sans cesse évolutifs du marché des Ntic et des besoins des Start-up (entreprises naissantes), a précisé M. Koudil.


La formation dans le domaine des Tic doit inclure la dimension internationale, a t-il aussi recommandé, considérant «important» de «se confronter» à l'autre. Se former ailleurs n'est pas une fatalité, bien au contraire, lorsque nos étudiants  participent à des concours internationaux, ils prennent conscience que leurs  aptitudes n'ont rien à envier à celles des autres», a-t-il soutenu.


Salima Ettouahria


http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/67554


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