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Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 4. Arkham.

Publié le 15 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 1. Episode 4. Arkham.


Le fait que la série insère des petites histoires de guerre mafieuse me plaît énormément. C’est une façon pour la série d’aller dans une bonne direction à mes yeux, surtout que cela fonctionne plutôt bien. L’épisode précédent m’avait déplu, déçu, et je vois ici que la série est petit à petit en train de se reprendre avec un cas de la semaine passionnant et des personnages qui évoluent dans le bon sens, en tout cas d’un point de vue purement narratif. Ken Woodruff (Mentalist) écrit ici son tout premier épisode de Gotham. Alors qu’il a déjà collaboré avec Bruno Heller par le passé, il sait très bien comment ce dernier fonctionne et surtout comment ce dernier veut gérer une série qui a maintenant une première saison de 22 épisodes (au lieu des 16 initialement prévus). On sent que Gotham ne veut pas uniquement être la série que tout le monde pouvait attendre sur le monde de Batman et la façon dont ce dernier est né. Après tout, si Bruce Wayne est un personnage important de l’histoire, ce n’est pas lui le héros, c’est Gordon. Ce dernier prend de plus en plus de grade dans une série qui cherche à faire de lui une sorte de héros à sa façon. Car Gordon n’est pas un super-héros, simplement un bon flic qui tente de faire tout son possible pour rendre les rues de Gotham sûres.

Ce n’est pas facile car l’on sait pertinemment qu’il y a énormément de méchants dans les rues d’une ville qui ne fait de cadeau à personne. L’épisode précédent était très cartoonesque, se moquant presque de ce que la série avait pu faire précédemment. Sauf qu’après réflexion, au fond ce n’était pas forcément dans le mauvais sens surtout que j’ai pu apprendre que dans l’univers de Batman cela a déjà été utilisé (mais bon, je ne regarde pas Gotham en connaissant tout de l’univers de Batman, c’est comme regarder Game of Thrones sans avoir lu les livres, la perception des choses est donc totalement différente mais pas forcément moins intéressante). Par ailleurs, dans cet épisode c’est le futur du district d’Arkham qui est en jeu au travers d’un vote au conseil municipal qui se trouve être sous tension, surtout quand des politiciens des deux bords sont assassinés de façon très méticuleuse (et violente - celle du baril dans lequel un homme est brûlé vif est terriblement violente) et donc tout le monde est en danger et Gordon doit faire son boulot de grand héros. Ce qu’il va parvenir à faire à la fin de l’épisode à sa façon encore une fois. Ce dont je me rends compte également petit à petit c’est que Ben McKenzie est tout simplement parfait sous les traits de Gordon.

Si je n’ai jamais douté de lui, surtout pas pour un tel rôle, je dois avouer que je ne m’attendais pas forcément à ce que je sois aussi bien surpris par le personnage et la façon dont il lui donne son propre charme et charisme. En face de lui, Harvey est toujours fidèle à lui-même. Au fond les faces à faces entre les deux hommes sont prévisibles et j’ai peur que cela devienne redondant mais la confrontation permet aussi de mettre Gordon face à ses choix. Fait-il les bons choix en choisissant d’être un flic droit et honnête ? C’est une question que l’on est en droit de se poser, surtout avec tout ce qui se trame en parallèle autour de Oswald Cobblepot. Ce dernier est plus pervers que jamais et la scène finale de l’épisode est là pour nous rappeler qu’il est peut-être (dans la série en tout cas) la première erreur que Gordon ait pu commettre et qu’il va certainement le payer gros par la suite. Mention spéciale au casting de Fish Mooney. La scène de cat-fight à la fin de l’épisode était aussi inattendue qu’excellente. J’ai ri et j’ai tout simplement pris mon pied. Car c’est aussi pour ça que Gotham existe. Sans parler de Sal Maroni et de ses aventures mafieuse. C’est là aussi un angle intelligent pour la série afin de nous démontrer qu’elle peut raconter des tas de choses tout en restant cohérent.

Note : 6.5/10. En bref, la série reprend du poil de la bête.


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