Pour Camille Loty Malebranche, la Cour pénale internationale, à l’heure du verni juridico-légal onusien de toutes les impostures criminelles de l’occident, peut se permettre, tout en se privant ad nauseam de l’adhésion des États accusateurs, de se vautrer à cœur joie dans le bourbier d’une justice mondiale à double standard: celui de la préjustification des bellicistes forts, faiseurs d’hécatombe par l'’Otan, généralement occidentaux, et celui de la suspicion permanente des criminels non occidentaux. Ici, on aura beau me dire que ce n’est pas du racisme, je réponds que sans le racisme et la discrimination, il n’y a aucune raison qu’une crapule comme Bush ne soit jugée devant un tribunal international. Les criminels doivent être égaux devant la justice mondiale, ou bien cet organe de justice doit être dissout. Et une vraie justice doit punir surtout les plus grands meurtriers aux moyens les plus terribles.
Michel Peyret
La Cour pénale internationale contre l’Afrique, l’ère ténébreuse d’un nouveau racisme juridique…
13 Octobre 2014
Par Camlle Loty Malebranche
Le président kényen,Uhuru Kenyatta - en se présentant devant l’immonde Cour pénale internationale, ce cloaque punitif par ses puissantes pénalités, qui pourfend les abominables forfaits dont seuls les États périphériques ont le défaut d’héberger chez bon nombre de leurs personnalités politiques fréquemment coupables des crimes contre l’humanité- s’est fait complice de la discrimination judiciaire mondiale, nord contre sud, occident contre non occident, incarnée par la Cpi.
Disons ici que les crimes majeurs contre l’humanité et la planète, relèvent d’abord des pays du nord, pour la plupart ex esclavagistes, en tout cas néocolonialistes, qui saignent à blanc l’économie de la masse des États mondiaux provoquant misères et détresses humaines, à traversl’ordre du monde de déprédation financière et de paupérisation permanente qu’ils ont conçuet imposé à tous sous prétexte de civilisation.
Le président kényen,Uhuru Kenyatta aura éhonté, illustré la complaisance de certains hommes et sociétés du sud sans estime du soi ethnique et complexé d’infériorité pour leur origine, à se faire dicter en toute chose, l’insanité institutionnelle occidentale comme sens de leur être et condition. Quand on laisse l’autre, celui d’en face, fonder le sens où l’on vit, c’est toute la réalité à vivre qui devient une mascarade, une grimace sous dictée.
Le triste constat est que la racaille capitaliste opulente, néocolonialiste crée les pires bellicistes tels Sarkozy, Bush, Blair et leur pareils, pour résoudre par la terreur des bombes, puis celle psychologique de l’insidieuse Cpi, les problèmes de la fracture plurielle qu’elle a provoquée au sein d’une humanité prise au piège des establishments monstres du nord prédateur et de leurs alliés du sud. Les puissants du nord se repaissent allègrement de l’être dévoré des multitudes du sud instrumentalisées et réifiées pour l’idéologie occidentale plusieurs fois séculaire de pillage, d’asservissement, de dépossession de soi de ses dominés anéantis.
La Cpi, à l’heure du verni juridico-légal onusien de toutes les impostures criminelles de l’occident, peut se permettre, tout en se privant ad nauseam de l’adhésion des États accusateurs, de se vautrer à cœur joie dans le bourbier d’une justice mondiale à double standard: celui de la préjustification des bellicistes forts, faiseurs d’hécatombe par l'’Otan, généralement occidentaux, et celui de la suspicion permanente des criminels non occidentaux. Ici, on aura beau me dire que ce n’est pas du racisme, je réponds que sans le racisme et la discrimination, il n’y a aucune raison qu’une crapule comme Bush ne soit jugée devant un tribunal international. Les criminels doivent être égaux devant la justice mondiale, ou bien cet organe de justice doit être dissout. Et une vraie justice doit punir surtout les plus grands meurtriers aux moyens les plus terribles.
Je vous invite à relire le texte que j’avais écrit lorsque Bensouda a été chercher aux Usa, pays paradoxalement non membre signataire de ladite cour pénale internationale, sa nomination à la Cpi.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE