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Hollow Man, L'Homme Sans Ombre

Publié le 17 octobre 2014 par Olivier Walmacq

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Genre: fantastique (interdit aux - 12 ans)
année: 2000
durée: 2 heures

L'histoire: Un brillant scientifique, Sebastian Caine, travaille pour les services secrets. Il vient de mettre au point une formule pour rendre invisible. Après l'avoir testée avec succès sur lui-même, il s'apercoit qu'il ne peut plus inverser le phénomène. Ses collègues tentent alors de trouver une solution. Mais Caine devient de plus en plus obsédé par son nouveau pouvoir et se persuade peu a peu que ses collègues en veulent à sa vie. Désormais, Caine va sombrer dans la folie et représenter une menace réelle pour son entourage.  

la critique d'Alice In Oliver:

On ne présente plus Paul Verhoeven, à qui l'on doit de nombreux classiques du cinéma, entre autres Le Quatrième Homme, Turkish Delices, Robocop, La Chair et le sang ou encore Starship Troopers. Paul Verhoeven est devenu un réalisateur bankable aux Etats-Unis à l'exception de Showgirls, qui a connu un échec cuisant au box-office. Mais peu importe, Starship Troopers (sorti deux ans plus tard) s'est déjà taillé la réputation d'un film culte.
En l'an 2000, Paul Verhoeven revient avec un nouveau film, Hollow Man, l'homme sans ombre. En l'occurence, ce long-métrage fantastique recevra un accueil assez mitigé, surtout des critiques presse et cinéma.

Au niveau de la distribution, Hollow Man réunit Kevin Bacon, Elisabeth Shue, Josh Brolin, Kim Dickens, Greg Grunberg, William Devane et Rhona Mitra. Le thème de l'invisibilité n'est pas nouveau au cinéma. Déjà en 1933, James Whale réalisait le superbe The Invisible Man.
Suivront Le Retour de l'Homme Invisible et même La Vengeance de l'homme invisible. A cela, s'ajoute une série télévisée (L'homme invisible) de 1959. Finalement, Hollow Man n'est qu'une variation (en plus moderne) du chef d'oeuvre de James Whale. Le scénario est donc de facture classique. Attention, SPOILERS !

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Un brillant scientifique, Sebastian Caine, travaille pour les services secrets. Il vient de mettre au point une formule pour rendre invisible. Après l'avoir testée avec succès sur lui-même, il s'apercoit qu'il ne peut plus inverser le phénomène. Ses collègues tentent alors de trouver une solution.
Mais Caine devient de plus en plus obsédé par son nouveau pouvoir et se persuade peu a peu que ses collègues en veulent à sa vie. Désormais, Caine va sombrer dans la folie et représenter une menace réelle pour son entourage. Premier constat: Paul Verhoeven est plus le réalisateur fougueux et insolent qu'il a été par le passé.

Sur le fond comme sur la forme, Hollow Man n'est qu'une production hollywoodienne qui a bien du mal à exploiter son sujet (pourtant passionnant). Certes, le film est sauvé de justesse par la prestation de Kevin Bacon, un acteur (à mon avis) trop sous-estimé.
Visiblement, l'interprète prend un malin plaisir à jouer les psychopathes du dimanche et pervers sexuel à ses heures perdues. Hélas, on a presque l'impression de voir parfois un téléfilm de seconde partie de soirée. La faute revient à un scénario trop vite expédié. En résumé, le film passe trop rapidement du scientifique piégé par sa propre découverte à un tueur devenu invisible et donc insaisissable.

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En vérité, le film perd de sa force et de son intérêt à partir du moment où Sebastian sort de son laboratoire pour profiter du monde extérieur. A partir de là, Paul Verhoeven ne parvient plus à contrôler son homme invisible. Hollow Man se contente alors de nous servir un scénario reposant uniquement sur les pulsions primaires et primitives de son psychopathe de service.
Bien sûr, on retrouve ici et là les obsessions de Paul Verhoeven pour le sexe et la violence. Seul problème, le film ne développe aucune réflexion sur ces mêmes sujets et tourne laborieusement en rond, d'où l'impression de voir un film fantastique stérile et très éloigné de la complexité de The Invisible Man de James Whale. Bref, nous voici en présence d'un thriller fantastique bancal et d'une incroyable banalité. Certes, Hollow Man n'est pas une purge non plus.
Le film peut s'appuyer notamment sur des effets spéciaux numériques assez réussis. Enfin, comme je l'ai déjà souligné, la prestation de Kevin Bacon sauve le long-métrage d'un ennui poli. Toutefois, Hollow Man reste tout de même une sacrée déception.

Note: 08/20


[Bande Annonce] Hollow man : L'homme sans ombre par quinn-e-theque


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