Hommage à celui qui joue à construire le mondeUne fois devenu pur éveil (au monde),A celui dont la nature est suprême souveraineté Animée par une absolue liberté.
Bien qu'il soit un Il atteint la multiplicité Dans la totalité des êtres,Dans les règnes animal et végétal.
Cachant sa propre majesté,Occulté par sa Puissance d'illusion,Absorbé dans l'Octuple cité faite de souffle vital,Il vient habiter dans l'individu (comme s'il en dépendait).
Cent versets pour l'expérience de soi-mêmepar Sillana, Cachemire (Xe-XVe siècles)