Le tome 7 semble annoncer une période un peu plus calme pour nos héros et on se dit, ouf, non seulement ils s’en sortent, mais ils vont pouvoir souffler quelques instants, le temps de préparer un plan de secours au cas où un assaut se présenterait. Ah ah ! C’était sans compter les tortueux auteurs de cette série, visiblement au fait de l’adage le calme avant la tempête. Ou alors, comment jouer avec les nerfs de ses lecteurs. Bon, ok, on se doute bien que la tranquillité n’existe pas dans ce monde monstrueux, mais franchement, dans le tome 8, c’est l’hécatombe. Et les toutes dernières pages sont terribles ; j’en avais les larmes aux yeux.
La couverture de ce volume 8 est superbe et en résume à elle seule le contenu : la couleur rouge, un personnage central de l'histoire dans une posture de soumission et de défaite, le visage à moitié caché, le sabre de Michonne. Et le titre, une vie de souffrance. Se battre pour sa survie, c'est de tout façon pour vivre une vie de souffrance. Il n'y a besoin de rien de plus.
Petite consolation, même si on dit que les mauvaises herbes ont plus de mal à disparaître, elles finissent quand même par le faire et c’est BIEN FAIT. Je suis sûre que ceux qui ont lu cette série savent de quoi je veux parler.
Mes billets pour les volumes précédents : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6.
ADLARD C., KIRKMAN R., Walking Dead 7 Vengeance et 8, Une vie de souffrance, Delcourt, 2009
Note pour ceux qui habitent la région de Malmedy, la série se trouve à la bibliothèque communale.