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Love Story

Publié le 18 octobre 2014 par Olivier Walmacq

Love_Story_(1970_film)

Genre: drame, Kleenex
année: 1970
durée: 1h40

L'histoire: Un homme issu d'une famille aisée, étudiant en droit à Harvard, rencontre une jeune fille à la bibliothèque où elle travaille pour payer ses études. Malgré le fait qu'ils appartiennent à des classes sociales différentes leur amour devient plus fort que tout mais sera soumis aux épreuves de la vie.  

la critique d'Alice In Oliver:

Ah le voilà le "Film" culte de toute une génération de pleurnichards... pardon... de personnes sensibles... J'ai nommé Love Story, réalisé par Arthur Hiller en 1970. Bon avant toute chose, je préfère vous prévenir: pour cette chronique, la société Kleenex m'a contacté pour promouvoir la vente de leurs mouchoirs. Ne vous étonnez donc pas si vous voyez régulièrement la photo suivante:

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Car oui, Love Story est avant tout un drame, un film poignant, mélancolique et d'une tristesse insondable. Donc pour lire les lignes qui vont suivre et l'intégralité de cette chronique, je vous demanderai de bien préparer vos mouchoirs, si possible des Kleenex... Tant qu'à faire !
Au niveau de la distribution, Love Story réunit Ryan O'Neal, Ali MacGraw, John Marley, Ray Milland et Tommy Lee Jones. On ne présente plus cette véritable tragédie filmique à vous faire sortir des larmes de tous les orifices possibles et imaginables.

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Love Story remportera un immense succès au moment sa sortie. Le public est ému aux larmes les plus profondes (par là, comprenez que les larmes coulent à flot) et la critique est plutôt positive. Mieux encore, le film remporte plusieurs Golden Globes: meilleur film dramatique, meilleure actrice pour Ali Mac Graw, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure musique originale.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes de l'histoire. Attention, SPOILERS ! Et merci encore une fois de préparer vos mouchoirs Kleenex !

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Oliver Barrett descend d’une grande lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Il éprouve le coup de foudre pour Jennifer Cavalleri, une Américaine d’origine italienne, pauvre et catholique, étudiante en musique, à Radcliffe. Dès la fin de leur année universitaire, ils décident de se marier en dépit de l’avis du père d’Oliver, qui se brouille avec son fils.

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Privé de l’aide financière de son père, le jeune couple lutte pour pouvoir payer les études d’Oliver en école d’avocats. Finalement, ce dernier sort troisième de sa promotion, et obtient un travail très bien payé dans une firme d’avocats à New York, tandis que Jennifer enseigne la musique dans une école privée. Au vu de leurs revenus à présent élevés, mari et femme, tous deux 24 ans, décident de faire un enfant. Mais le succès ne vient pas, et après un certain nombre d'essais, ils consultent un spécialiste, qui, après de nombreux tests sanguins, informe Oliver que Jennifer a une leucémie et est condamnée à très court terme.

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Oliver essaie de se comporter « normalement » selon les conseils du docteur, sans en parler à Jennifer, mais celle-ci l’apprend toutefois par un autre médecin. Jennifer décide d’aller à l’hôpital pour commencer une thérapie contre le cancer, et Oliver commence à manquer d’argent pour payer l'hôpital. Désespéré, il va demander l'aide financière de son père, arguant d’une bêtise avec une fille.

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Vous l'avez donc compris: Love Story est un film profond et plus complexe qu'il n'y paraît. D'ailleurs, on relève même des dialogues à couper le souffle obligeant le spectateur à faire appel à ses plus grandes capacités intellectuelles. C'est par exemple le cas lorsque la grognasse... pardon la femme d'Oliver répond à son mari: " L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé ".

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Bon soyons honnête et un peu plus sérieux quelques secondes. Le scénario de Love Story est évidemment simpliste. C'est probablement la raison pour laquelle le film parle à tout le monde. L'histoire est finalement assez banale. Un fils à papa décide de se rebeller contre le joug de son paternel. Contre l'avis général, il épouse une sorte de Cosette des temps modernes.
Oliver et Jennifer vivent un amour passionné. Eperdument amoureux l'un de l'autre, ils vivent des jours heureux et paisibles. C'est le grand amour quoi, le coup de foudre et la passion absolue voire démesurée. Oui mais voilà, alors que le jeune couple tente d'avoir un enfant, qui serait le fruit de leur amour, Jennifer est victime d'un cancer et plus précisément d'une leucémie (Je renvoie au synopsis).

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Indéniablement, Arthur Hiller joue à fond la carte du mélodrame. Il tire même un peu trop... pardon beaucoup... et même énormément sur l'ambulance. Il est donc question ici de classe sociale et d'ascension dans la société. Le fait qu'Oliver soit issu de la bourgeoisie n'a rien du hasard. Cela renforce évidemment l'aspect dramatique.
A cela s'ajoute une histoire alternative (peu passionnante pour être gentil) entre un fils et son père. Evidemment, Jennifer est rejetée par la famille d'Oliver, et ce dernier rejette à son tour ses parents.

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Comme tous ces détails ne sont pas suffisants et qu'il faut à tout prix nous faire verser quelques larmes supplémentaires, le film s'attarde largement sur l'histoire d'amour entre Jennifer et Oliver. Comme je l'ai déjà souligné, les deux tourtereaux s'aiment et sont éperdument amoureux.
Même dans les disputes, les désaccords et les épreuves de la vie, ils restent fous amoureux l'un de l'autre. C'est finalement l'annonce d'une leucémie qui va mettre le couple face à un destin funeste et inextricable.

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Rien n'aurait pu séparer Oliver et Jennifer. Je dis bien ABSOLUMENT rien, mais alors rien du tout quoi ! Pas même la différence de classe sociale ou encore le mépris et l'indifférence des parents d'Oliver. Oui, mais voilà, il y a la mort ! Il y a les couloirs d'hôpital, les examens, la souffrance, la solitude, l'incompréhension, les examens médicaux, les pleurs et bien sûr la musique lancinante (mais culte) et ultra dramatique au possible sur fond de notes de piano dézinguées du bulbe (je viens d'inventer l'expression) de l'ami Francis Lai.

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Alors si après ça, vous n'avez toujours pas chialé (et quand je dis chialer, ça doit même couler de vos oreilles et d'ailleurs... Je ne préciserai pas l'endroit en question...), c'est que vous êtes parfaitement insensibles ! Oui vous avez bien lu, des insensibles !
Parce que voir ce couple tellement heureux et joyeux batifoler dans la neige, partager une étreinte, un câlin et toutes ces partie de rigolade (et le tout filmé au ralenti, juste histoire de), c'est tellement triste, mélancolique, larmoyant... Les mots me manquent... Désolé, je pleure et je n'arrive plus à retenir mes larmes...

Note: 

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