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L'insécurité alimentaire, une problématique à régler pour assurer le développement durable

Publié le 19 octobre 2014 par Ouadayazid1
L'insécurité alimentaire, une problématique à régler pour assurer le développement durable

ALGER - A l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre de chaque année, un collectif d'ONG, d'entreprises, de collectivités publiques et d'institutions internationales établissent un Baromètre de la faim proposant des réponses locales à l'insécurité alimentaire qui a touché 805 millions de personnes dans le monde en 2014.

Alors que de grands débats ont lieu à l'échelle mondiale pour définir le prochain agenda du développement durable pour l'après 2015, qui prendra la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), une problématique reste d'actualité tant en Afrique, en Asie, qu'en Europe: celle de l'insécurité alimentaire.

En 2014, ce sont 805 millions de personnes dans le monde, soit près d'une personne sur huit, qui souffrent de faim chronique. Témoin de ce constat, l'édition 2014 du Baromètre de la faim cherche à démontrer que des solutions locales peuvent contribuer à lutter efficacement contre la faim, contre l'insécurité alimentaire et contre la pauvreté.

L'année 2014 étant l'Année internationale de l'agriculture familiale, le Baromètre de la faim, fruit du travail collectif de 15 organisations mettant en oeuvre des projets dans les pays du Sud et du Nord, souligne cette année le rôle majeur de l'agriculteur dans la lutte contre l'insécurité alimentaire.

Afin de mieux comprendre l'impact au quotidien de leur travail sur l'équilibre alimentaire, économique, social et environnemental de nos sociétés, cette édition met en lumière des initiatives innovantes d'agriculteurs et d'agricultrices au Nord comme au Sud proposant des réponses locales à l'insécurité alimentaire: comment la culture de la gomme arabique présente dans nos produits de consommation courant soutient le développement économique au Sahel, comprendre le fonctionnement de l'aide alimentaire grâce aux agriculteurs, ou découvrir que la culture de verre de terre permet de lutter contre le changement climatique.

Alors que l'aide publique au développement pour soutenir des actions dans les pays du Sud diminue d'année en année, ou la malnutrition fait un retour en Europe, et ou les conséquences de l'insécurité alimentaire restent au coeur d'enjeux économiques, sociaux et environnementaux, le Baromètre de la faim appelle à un changement de paradigme au niveau mondial. Il est nécessaire de mobiliser l'ensemble des parties prenantes afin qu'une alimentation suffisante et riche en nutritifs soit véritablement accessible à tous.

Baromètre de la faim 2014


Chaque année, le 16 octobre, l'organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) célèbre la Journée mondiale de l'alimentation, qui commémore la date de sa création en 1945. Un collectif d'ONG, d'entreprises, de collectivités publiques et d'institutions internationales engagées dans la lutte contre l'insécurité alimentaire établissent un baromètre de la faim pour sensibiliser à la lutte contre ce problème.

Parmi ces organisations, le Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarité (Geres) propose une solution à ce problème: des serres solaires passives, ou serres bioclimatiques.

Qu'est ce qu'une serre bioclimatique


Une serre "classique" est seulement composée d'arceaux métalliques d'une couche de plastique. Il n'y a pas d'inertie thermique et s'il gèle à l'extérieur, il gèle à l'intérieur.

Une serre solaire passive est composée d'un toit et de trois murs isolés faits en matériaux lourds et denses pour accumuler la chaleur pendant la journée et la restituer la nuit ou quand il y'a des nuages. Cela permet de continuer à produire sans chauffage des légumes même quand les températures extérieures sont inférieures à -15 C, selon des explications de Camille Nègre, agronome du Geres.

Comment ces serres permettent-elles de réduire l'insécurité alimentaire


Actuellement, ce projet mis en oeuvre notamment en Mongolie, selon la même responsable, cible 18 groupes de producteurs, ce qui correspond 63 familles, pour leur permettre d'être autosuffisantes en légumes, donc d'améliorer leur alimentation en quantité et qualité.

Ces serres permettent par ailleurs de multiplier par deux la période de culture: alors que ceux qui cultivent en extérieur ou dans des serres classiques ne peuvent produire de juin à septembre, ceux qui cultivent à l'aide de serres bioclimatiques peuvent le faire de mars à novembre. Ils peuvent ainsi enchaîner plusieurs cultures maraîchères: des légumes-feilles (épinards, laitue ...) au printemps et en automne, et des légumes-fruits en été (tomates, concombres, poivrons...).

La sécurité alimentaire est une situation qui garantit à tout moment à une population, l'accès à une nourriture à la fois sur le plan qualitatif et quantitatif. Elle doit être suffisante pour assurer une vie saine et active, compte tenu des habitudes alimentaires.

La Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire mondiale, lors du sommet mondial de l'alimentation de 1996, à l'invitation de l'ONU réaffirme le droit de chaque être humain d'être à l'abri de la faim et d'avoir accès à une nourriture saine et nutritive.

La sécurité alimentaire dépend de nombreux facteurs: disponibilité (démographie, surfaces cultivables, production intérieure, productivité, capacité d'importation, de stockage, aide alimentaire, etc), accès (pouvoir d'achat, fluctuation des prix, infrastructures disponibles, etc), stabilité (des infrastructures, climatique, politique etc), salubrité et qualité (processus de transformation, transport, hygiène, accès à l'eau etc).

http://www.aps.dz/economie/12607-le-soutien-de-l-ue-%C3%A0-l-alg%C3%A9rie-ax%C3%A9-sur-la-r%C3%A9forme-%C3%A9conomique-et-l-emploi


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