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Les voitures sans chauffeurs, une réalité d’ici 2018 ?

Publié le 24 octobre 2014 par Pnordey @latelier

Avec l’annonce récente du nouveau modèle S de Tesla capable de se conduire toute seule et les milliers d’heures d’essais automobiles réalisés aux USA par beaucoup de constructeurs, la voiture sans chauffeur représente-elle l’avenir de l’automobile ?

Le nouveau modèle S de Tesla, qui possède un « Dual Motor », propose aussi une fonction de pilotage automatique, simplement en pressant un bouton. La voiture est en effet équipé de 12 capteurs, capables de détecter le trafic, les panneaux routiers, ou encore la luminosité de la route. Chaque capteur a une portée de 5 mètres et sont installée de façon à ce qu’il y est une vision à 360 degrés autour de la voiture. Les performances semblent suffisamment impressionnantes pour qu’Elon Musk déclare que d’ici 5 ans, ses voitures sans conducteurs seront commercialisées et qu’une voiture Tesla pourra être sur pilote automatique 90% du temps.

Mais même si Tesla semble semble insuffler une nouvelle manière de concevoir la production de l’automobile, Google reste en tête dans ce domaine et les autres constructeurs automobiles développent aussi leurs propres technologies. En effet, Google, avec son X Labs, développe sa voiture connectée depuis plus longtemps et est donc pour l’instant le leader dans ce domaine. Effectuant ses tests sur les routes de Californie, Google a annoncé que ses voitures avaient parcouru au total 800 000 kilomètres sans aucun accident depuis le début des tests.

Toutefois, les constructeurs automobiles historiques effectuent eux aussi leur test sur les routes des USA. Ford a par exemple annoncé en janvier son partenariat avec le MIT et Stanford University afin de développer ses propres voitures autonomes. Greg Stevens, directeur du département Research & Innovation de Ford veut que le système déployé avec les deux universités soit capable de reproduire l’intuition humaine sur les routes. Audi teste quant à elle son système Traffic Jam Pilot sur les routes de Floride à Tampa.

Carlos Ghosn, CEO de l’alliance Nissan-Renault qui voit les premières commercialisations des véhicules autonomes en 2018, soulignent les problèmes légaux et étiques que ces voitures soulèvent. En effet, la responsabilité d’un accident par exemple est difficilement définissable dans la mesure où ce sont les algorithmes qui seraient à son origine. Mais certains défendent le fait que les voitures sans chauffeurs causerait de toute façon moins de dommages que les hommes. C’est donc la question de la responsabilité humaine qui est en cause, et la légalisation de ces voitures semble donc être encore à l’état de réflexion, tant les chamboulements étiques et sociaux seraient important pour la société.


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