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Disney Sea youpiii !

Par Camillebook @carnetsdecam

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Hier, l’école Toshin, où je prends des cours de japonais, avait organisé une sortie à… Disney Sea !! Ah ah ah, ça change des excursions du collège à l’étang des Sources. Bon, déjà, petite précision pour celles et ceux qui ne le sauraient pas : il y a deux parcs Disney à Tokyo, le Disney Land et le Disney Sea (je précise juste comme ça, pour éviter que, comme moi certaines personnes, vous poireautiez vingt minutes devant la mauvaise entrée). En ce qui concerne les tarifs, grâce à l’école, les détenteurs de visa Working Holidays n’ont dû payer que la moitié du billet d’entrée, soit 3800 yens, ce qui valait le coup étant donné que le trajet en train est assez cher quand on vit à l’autre bout de Tokyo !

Le parc Disney Sea a pour thématique la mer (le domaine est situé sur la baie de Tokyo), et le résultat est un charmant mélange d’univers allant de la Venise des Doges au Palais d’Ariel. Comme toujours dans les parcs Disney, les décors sont époustouflants : du revêtement du sol aux musiques diffusées dans les hauts-parleurs, tout est fait pour que l’on passe de la jungle d’Indiana Jones au royaume des mille et une nuit le plus naturellement du monde.

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De l’ambiance aztèque…

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… aux patios orientaux

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Radja !

Les attractions : nous n’avons pas eu le temps d’en faire beaucoup car il y avait énormément de monde et le temps d’attente n’était généralement pas inférieur à 60 min (sauf pour le carrousel du Génie d’Aladin bizarrement…). Même avec le système des Fast Pass Tickets (des coupe-files très pratiques, mais qu’on ne peut se procurer qu’à intervalle de deux heures environ), la file d’attente restait parfois décourageante. Les montagnes russes d’Indiana Jones sont chouettes, bien qu’un peu gentillettes ; par contre, la Tour de la Terreur envoie du gros pâté. Sérieusement, les enfants. Il faut savoir qu’aucun de nous, avec mes compagnons d’infortune, n’était au courant de la nature de cette attraction. Personnellement, je penchais fortement pour la maison hantée. Je n’étais pas si loin. C’est quand l’ascenseur est monté tout en haut de la Tour, après quelques minutes dans le noir complet, que j’ai compris, horrifiée, ce qui était sur le point de se produire : une chute libre de près de cinquante mètres de haut ! J’ai cru mourir à plusieurs reprises (oui, parce que l’ascenseur remonte et redescend trois ou quatre fois). En sortant de cette tour si bien nommée, nous avons croisé quelques jeunes filles en larmes, sans doute aussi choquées que nous par l’ampleur de la trahison (on s’attendait au pire à quelques fantômes !). À faire absolument (et, selon ma propre expérience, de préférence avec quelqu’un qui ne sait pas à quoi il s’attend : terreur garantie).

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La nourriture : oui, c’est quelque chose d’essentiel dans ma vie, parce que quand l’appétit va tout va. Cette excursion à Disney Sea m’a probablement valu l’un des repas les moins équilibrés du monde : une aile de poulet fumée aux épices, une glace à l’eau Minnie, des popcorns en dessert et pour le goûter, une brioche à la viande spécial Halloween.

La torture : cet endroit est l’antre du mal ! Partout, on vous pousse à la consommation de masse, et les Japonais, quel que soit leur âge ou leur sexe, se laissent allègrement convaincre ! Et vas-y que je te sors les oreilles de Minnie, le chapeau Donald, la grenouillère Tic & Tac, le pull Olaf de la Reine des Neiges… combien de fois ai-je dû lutter contre la tentation perfide de plonger la main dans mon porte-feuille pour acheter la peluche Pil Poil de Toy Story, ou, encore mieux, le pot de Pop Corn en forme de Monsieur Patate ! Je m’en suis sortie avec un porte-clé Buzz l’éclair et un porte-clé Duffy (l’ours de Mickey, une mascotte des parcs à thèmes Disney que je ne connaissais pas), après moult dialogues mouvementés avec ma conscience.

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À la fin de la journée : des paillettes plein les yeux (et des ampoules plein les pieds) ! Mes endroits préférés du parc auront été la section Aladin et Jasmine (vous aussi, vous vous demandez quel est le rapport avec la mer ?) et le palais d’Ariel, destiné au jeune public mais qui satisfera aussi votre âme d’enfant !

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