Remise du prix des lycéens du 6eme Festival Lumière
Pour la première fois cette année, des lycéens de l’agglomération lyonnaise étaient en effet invités à décerner un prix à leur film préféré du festival. Dimanche 19 octobre, lors de la clôture du festival de clôture, cette distinction totalement symbolique a été donnée au réalisateur et scénariste américain Franck Capra pour son film La vie est belle et à Pedro Almodovar pour Talons aiguilles.
Ce prix a visiblement touché le cinéaste espagnol, qui déclare :«Bien avant de venir, je rêvais depuis 30 ans que quelque chose m’arrive comme ce qui m’est arrivé ici à Lyon. Ce n’est pas seulement du bonheur que j’ai ressenti à Lyon, c’est aussi des surprises merveilleuses. Sans doute la plus extraordinaire, la plus inattendue, c’est celle que m’ont donnée ces jeunes tout à l’heure en me nommant premier prix ex aequo avec Franck Capra».
Pedro Almodovar à la Halle Tony Garnier
L’institut Lumière propose jusqu’au 11 novembre le best off du festival. N’hésitez pas à en profiter pour (re)voir les films des deux grands cinéastes que sont Franck Capra et Pedro Almodovar
Le détail de la programmation sur http://www.institut-lumiere.org
LE BEST OF DE PEDRO ALMODOVAR
La Loi du désir (1987, 1h44)
Un thriller amoureux avec Eusebio Poncela et Antonio Banderas, en amant (très) possessif…
Femmes au bord de la crise de nerfs (1988, 1h35)
Comédie pop aux couleurs flamboyantes avec Carmen Maura et Rossy de Palma.
Kika (1993, 1h54)
Une comédie déchaînée, mêlant pastiche de polar, mélo et critique de la télévision, avec Victoria Abril. En séance unique !
La Fleur de mon secret (1995, 1h42)
Un mélodrame avec Marisa Paredes, auteur de romans à l’eau de rose qui tente de sauver son couple…
Volver (2006, 2h02)
Penelope Cruz, Carmen Maura et Lola Dueñas, bouleversantes dans ce superbe portrait de femmes.
LE BEST OFF FRANCK CAPRA
Amour défendu (1932, 1h28)
Lors d’une croisière, une femme pense rencontrer l’amour… Une rareté, avec Barbara Stanwyck, égérie de Capra.
L’Extravagant Mr. Deeds (1936, 1h55)
Un jeune homme (Gary Cooper) hérite de 20 millions de dollars, et découvre le monde new yorkais des affaires… Un film drôle et enlevé, réaliste et engagé. Le cinéma humaniste, drôle et
émouvant de l’un des grands cinéastes de l’âge d’or hollywoodien.
L’Homme de la rue(1941, 2h02)
Pour sauver son poste, une journaliste (Barbara Stanwyck) publie une diatribe sous le nom de John Doe contre l’injustice sociale. Le succès est tel qu’il faut incarner ce ”John Doe” (Gary Cooper !).