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Le Cœur Glacé, Almudena Grandes (Tome I et II)

Par Jellybelly

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Jennifer Teege apprend à 38 ans qu’elle est la petite-fille du boucher d’Hitler et raconte comment cette découverte a bouleversé sa vie. Son autobiographie vient de paraître, « Amon, Mon grand-père m'aurait tuée ».  Son histoire vient corroborer  les dires d’Almudéna  Grandes sur le cœur glacé : « il s’agit d’une œuvre de fiction et cependant je ne peux ni ne souhaite avertir  ses lecteurs que toute ressemblance du sujet ou de ses personnages avec la réalité est une pure coïncidence. Il s’agit plutôt du contraire… Les épisodes les plus invraisemblables sont inspirés de faits réels.» Enfants, petits-enfants apprennent un jour que la réalité dépasse la fiction.

La rencontre des deux familles du Cœur glacé –les Carrion et les Fernandez –n’est pas fortuite.  A l’enterrement de Julio Carrion,  son fils Alvaro remarque au cimetière une  femme d’une trentaine d’années restée à l’écart.  Celle-ci était la conseillère financière de son père, voire plus. L’amour qu’Alvaro porte à sa femme, à ses enfants, pourra-t-elle endiguer sa passion pour Raquel ?   

Qu’avez-vous fait mon père pendant la guerre ? Qui étiez-vous vraiment ? Ce sont bien les questions qu’Alvaro  Carrion va commencer à se poser quand il va découvrir dans le bureau du défunt une boîte de photos et papiers. Raquel va l’aider à reconstruire leur passé respectif et à révéler le lien qui unit irrémédiablement les deux familles.

Tous les éléments d’une grand fresque sont présents : une multitude de personnage, la haine, la vengeance, les secrets, la trahison, la passion… Près de 1400 pages séparées en deux tomes. Dans le premier le lecteur tâtonne à construire un puzzle qu’il assemble dans le deuxième. Un roman sur l’Histoire espagnole mais aussi la mémoire, l’exil, les liens familiaux finement analysés. 

« Il est beaucoup d’histoire que nos pères et nos grands pères n’ont jamais racontées. Les unes parce qu’elles étaient si belles et si héroïques que nous ne voulions pas en connaître la fin. Les autres, parce qu’elles étaient si atroces que nous ne pouvions pas les pardonner ». A.G.

Brigitte.  


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