Si mes mots étaient comptés, je dirais que ce roman est un appel au voyage, ni plus ni moins. Un voyage dans le temps, dans l’histoire de toute une famille, un voyage au-delà de la Méditerranée, sur l’île de Crète et plus loin encore, sur l’île de Spinalonga. Sous couvert d’une plume tendre et colorée, Victoria Hislop narre l’histoire dramatique d’une famille touchée par la lèpre, maladie ancestrale et effrayante qui véhicula des siècles durant toutes sortes de croyances plus ou moins erronées qui conduisirent ses porteurs à l’exclusion la plus totale. Entre fiction et réalité, L’île des oubliés est un hymne à la tolérance et à l’amour.
Face à l’inexorable silence de sa mère, Alexis, une jeune Anglaise, rejoint la Crète à la recherche de sa propre histoire. Pourquoi sa mère a-t-elle rompu si violemment avec son passé ? Pourquoi refuse-t-elle de lui parler de sa famille et de sa jeunesse ? C’est finalement auprès de cette grand-mère crétoise, une vieille amie de la famille, qu’Alexis trouvera des réponses. Autour d’un café chaud, Alexis plongera toute entière dans la Crète des années 1950 où naquît sa mère et pérît son arrière grand-mère. Contaminée par la lèpre, cette institutrice respectée sera envoyée en exil sur l’île de Spinalonga, au-delà de ce mince bras de mer qu’elle voit depuis la côte. C’est au sein de cette colonie de lépreux qu’elle finira ses jours, cachée de tous, presque oubliée.
Adepte des sagas familiales pleines de rebondissements, des arbres généalogiques qui s’entrelacent et des secrets de famille, ce best-seller a trouvé sa place dans les étagères de ma bibliothèque. Au-delà de l’intrigue, j’ai adoré ce voyage en Crète, sentir le soleil sur ma peau, écouter le doux chant des cigales, respirer l’odeur du thym, sentir l’embrun des vagues, marcher le long des sentiers poussiéreux puis m’allonger à l’ombre d’un olivier.
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