Quatrième album du groupe originaire de Denver, The Fray, Helios est un concentré rock qui fait du bien aux oreilles et qui démarre sur les chapeaux de roues avec Hold my Hand. L’introduction idéale pour un album parfaitement ficelé aux sons très aériens. Ces derniers sont représentés par une basse discrète face à la force de la guitare, des voix puissantes et précises, toujours menés par le talentueux Isaac Slade à la voix principale et au piano.
Comme je le disais plus haut, l’album commence fort avec Hold My Hand qui annonce une musique dynamique qui donne la banane. Les morceaux suivants renforceront cet effet. Love Don’t Die (premier single et dans mon top) est l’une des chansons phare de ces 11 titres. Le côté country rock n’est pas sans rappeler OneRepublic. Tandis que Give it Away a plutôt des consonances funky et rétro. Un style que The Fray n’exploite pas d’habitude et qui lui va assez bien pour le coup, même si ce morceau n’est pas mon préféré. Et puis arrive, Hurricane, mon morceau préféré, une véritable bombe où la puissance de la voix et de l’électronique se marie à la perfection. Le tout donne une intensité incroyable à ce titre.
Et puis vient le morceau de la rupture. Celui qui annonce la seconde phase de l’album. On arrive dans un univers plus mélancolique et plus proche de ce que le groupe a fait jusqu’à présent avec Keep on Wanting ou Our Last Day. Il y a quelque chose de nostalgique dans ces morceaux et la guitare de Joseph King épouse en douceur le piano de Slade. Wherever this Goes (aussi dans mon top) met en avant la voix des deux hommes. Le tout se terminant sur le très électronique Same as You où l’effet d’écho sur les voix nous entraîne une dernière fois dans la dimension The Fray.