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Ce que je sais de Vera Candida

Publié le 28 octobre 2014 par Pralinerie @Pralinerie
MatisseMerci à Ingannmic de m'accompagner dans cette lecture d'un roman perdu dans ma PAL depuis 2009. Ce livre de Véronique Ovaldé ne me tentait pas. Je savais que je ne le lirais pas si je n'avais pas une "obligation". Et pourtant, j'avais souvenir de très bons échos sur la toile. Bref, heureusement qu'il y a des LC !

Ce roman, c'est un roman de femmes. Quatre femmes dont trois sur lesquelles pèse une fatalité : Rose Bustamente, sa fille Violette et sa petite-fille, Vera Candida. Son arrière-petite-fille, Monica Rose, grandira loin de Vatapuna et de sa malédiction. Un roman placé dans une Amérique du Sud sans la moiteur d'un Quiroga, une île à la végétation luxuriante, aux fourmis voraces, puis dans une ville sans âme.  Au cœur de ce roman ? Les relations des hommes et des femmes, qui passent par la force et la violence plus que par les mots. Enfin, à l'exception de celle avec un journaliste, homme des mots par excellence. C'est aussi des rapports mère-fille, construits sur le rejet, l'amour et le secret. C'est enfin la construction d'un vie et la recherche d'une indépendance, façonnées par des désirs de mort et une vitalité qui se nourrissent l'un l'autre.  Ce roman aux allures de conte est porté par une plume alerte, fluide et rythmée, qui fait qu'on lit ce livre sans vraiment s'en rendre compte. Ce pourrait être un roman féministe, s'il n'y avait toutes ces femmes du palais des Morues. Ce pourrait aussi être un roman d'amour. C'est un peu tout cela, en mode léger. Cela m'inquiète un peu car c'est le genre de lecture qui ne laisse pas forcément beaucoup de traces. 

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