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Un annonciateur d’une bonne gestion et une protection en cas de déprime passagère de M.Le Marché

Publié le 01 novembre 2014 par Chroom

Un annonciateur dune bonne gestion et une protection en cas de déprime passagère de M.Le MarchéDans notre enthousiasme grandissant pour les entreprises technologiques, on a eu tendance, au cours de 25 dernières années, à négliger les titres à bons dividendes. Certains ont cru à tort, que les sociétés qui réinvestissent tous leurs profits dans leur croissance avaient déniché le mode d’opération idéal pour croître de façon exponentielle et illimitée. Bien que j’aime beaucoup détenir en portefeuille des entreprises à croissance rapide, j’estime très important la présence d’entreprises piliers qui versent de bons dividendes dans mon portefeuille d’actions.

La base de mon raisonnement se fonde sur le fait que la majorité des études que j’ai lues jusqu’à maintenant se rejoignent sur un point: les entreprises qui versent de façon régulière un bon dividende génèrent un rendement plus élevé pour leurs actionnaires que celles qui offrent peu ou pas de dividende.

L’explication d’un tel constat, ne se trouve pas seulement dans le fait qu’elles versent un meilleur dividende mais également dans le fait qu’elles génèrent, à long terme, une croissance de leurs bénéfices supérieure aux sociétés qui ne versent pas de dividende.

La société qui octroie un dividende à ses actionnaires doit faire preuve de discipline dans sa gestion quotidienne. Elle doit sauvegarder à tout prix ses sources de bénéfices et ses parts de marché sectorielles les plus rentables.

Sa politique d’acquisition d’entreprises doit être gérée de façon méthodique, notamment en ce qui a trait à l’endettement et aux intérêts à payer. Chaque dollars dépensé inutilement, est un acte qui pourrait mettre en péril le montant versé en dividende aux actionnaires. Une saine gestion du bilan, devient alors primordiale.

Vous doutez encore de l’importance capitale du dividende, et bien sachez qu’il compte pour près de 50% dans le rendement total d’un portefeuille d’actions. C’est simple à comprendre: le rendement net d’inflation des titres boursiers canadiens et américains (et il en est probablement de même pour les titres européens) depuis plus de 100 ans a été approximativement de 7%, dans lequel il faut compter au  minimum 3.5% de rendement en dividende.

Autre argument en faveur des titres à bons dividendes, ils offrent une meilleure protection lors des périodes de dépression passagère des marchés boursiers. La raison en est fort simple, le rendement en dividende augmente avec la chute des cours augmentant d’autant l’intérêt des investisseurs qui voient fondre leur capital et veulent sécuriser leurs avoirs dans des titres offrant au moins un bon rendement en dividende.

Au final, je pense que l’investisseur en bourse devrait, à tout le moins, détenir en permanence environ 25% de son capital dans des titres offrant un bon dividende, ce que j’appelle des «entreprises piliers» cela aura pour effet d’offrir à son portefeuille une bonne protection en cas de baisse généralisée des marchés.

Pour l’investisseur qui décide d’ignorer complétement les entreprises à bons dividendes, il risque fort de le payer cher à long terme, surtout dans les périodes de marchés baissiers.

Martin Raymond

Du blog «investir-a-la-bourse.com»


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