Magazine Cinéma

Les petits ruisseaux font les grandes rivières

Par Plumesolidaire

Avec l'expérience de ma décennie d'écritures publiques, je suis comme vous. Il y a les gens que j'aime bien, et il a les gens que j'aime pas.

Les gens que j'aime pas je les traite avec les mêmes égards que les gens que j'aime bien, car ils ont les mêmes droits. Puis je les oublie.

Quand j'arrive à la permanence, je commence par faire un tour à la salle d'attente.

Aux gens que j'aime bien je serre la main des hommes et je prends des nouvelles de leurs femmes, de leurs parents, des enfants, des oncles, des cousins et de leurs chameaux.

Les femmes, je leur fait ostensiblement la bise sur les deux joues, en particulier à celles qui ont la peau noire, de préférence en présence d'autres personnes qui ont des couleurs de peau différentes mais qui ne sont pas nécessairement plus belles. Et dont les idés ne sont pas toujours aussi claires que leur peau.

Je le fais parce que cela procure une grande joie aux unes et aux uns, et que ça dégoûte une partie des autres.

Les gens  que j'aime sont le sel des jours d'ouverture de mon échoppe.

Je les attends. Car je suis comme vous : j'aime mieux venir voir des amis que des gens que j'aime pas.

Parmi les gens que j'aime bien il y a des femmes, il y a des hommes, des vieux, des jeunes, des anciens et des nouveaux, des croyants et des infidèles, des gens d'ici et d'ailleurs...

Soraya fait partie des gens que j'aime bien, des personnes qui se confient et vous témoignent de l'amitié, qui n'ont pas les pieds dans la même babouche, et qui se bougent l'avant et l'arrière train sans attendre que ça tombe tout cuit.

Je n'irai pas par quatre chemins, et je lance devant tous les témoins de la communauté internaute de Plumeacide, cette bouteille dans la mer Méditerranée : "Soraya reviens, je t'aime, veux-tu être ma cinquième épouse dans l'ordre successif des arrivées ?"...

En attendant une réponse diligente à cette requête malicieuse, pour la séduire je me bats comme un renard du désert. Voici la petite lettre que je lui concoctée pendant notre dernier rendez-vous, et que je lui ai remise dans ses propres mains pour la protéger des agissements pernicieux de la finance.

Plume Solidaire

- - - - - - - - -

Mme ….     Paris le 18 octobre 2014

…………………

75019 PARIS

............................

……………………

750.. PARIS

OBJET : prélèvement pour assurance habitation

Contrat N°………………………….

Lettre recommandée avec AR

Madame,

J’ai pris note d’un prélèvement sur mon compte bancaire le 4 septembre 2014 d’un montant de 257,65 €.

Ce prélèvement annuel est le quatrième depuis 2011.

Par erreur j’ai pensé qu’il s’agissait du prélèvement concernant mon assurance habitation contractée depuis 2007 auprès de la MAAF.

Je me suis rapprochée de la MAAF qui m’a informée qu’il ne s’agit pas du prélèvement concernant le  contrat qui me lie avec cette mutuelle.

Lors d’un entretien du 20 septembre dans vos locaux, j’ai découvert que la somme prélevée concerne un contrat d’assurance Habitation dont les références sont précisées en objet, me permettant de bénéficier d’une garantie Responsabilité Civile  Vie Privée.

Or je n’ai jamais sollicitée une telle garantie, et je n’ai pas connaissance du contrat qui autorise la (nom de la banque) à prélever un tel montant sur mon compte bancaire.

De plus, ce contrat faisant double emploi avec mon contrat Assurance Habitation de la MAAF dont copie a été conservée par l’agence à l’issue de notre entretien, je vous demande de me transmettre copie du contrat d’assurance qui est censé justifier ce prélèvement, y compris de la page sur laquelle est apposée ma signature.

Dans le cas contraire, je vous serai reconnaissante de me faire savoir sous huitaine, le moyen par lequel votre banque entend me rembourser les sommes indûment prélevées depuis 2011. En l’absence de réponse dans ce délai, je vous informe de ma décision de faire appel aux instances judiciaires compétentes.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

Avec l'expérience de ma décennie d'écritures publiques, je suis comme vous. Il y a les gens que j'aime bien, et il a les gens que j'aime pas.

Les gens que j'aime pas je les traite avec les mêmes égards que les gens que j'aime bien, car ils ont les mêmes droits. Puis je les oublie.

Quand j'arrive à la permanence, je commence par faire un tour à la salle d'attente.

Aux gens que j'aime bien je serre la main des hommes et je prends des nouvelles de leurs femmes, de leurs parents, des enfants, des oncles, des cousins et de leurs chameaux.

Les femmes, je leur fait ostensiblement la bise sur les deux joues, en particulier à celles qui ont la peau noire, de préférence en présence d'autres personnes qui ont des couleurs de peau différentes mais qui ne sont pas nécessairement plus belles. Et dont les idés ne sont pas toujours aussi claires que leur peau.

Je le fais parce que cela procure une grande joie aux unes et aux uns, et que ça dégoûte une partie des autres.

Les gens  que j'aime sont le sel des jours d'ouverture de mon échoppe.

Je les attends. Car je suis comme vous : j'aime mieux venir voir des amis que des gens que j'aime pas.

Parmi les gens que j'aime bien il y a des femmes, il y a des hommes, des vieux, des jeunes, des anciens et des nouveaux, des croyants et des infidèles, des gens d'ici et d'ailleurs...

Soraya fait partie des gens que j'aime bien, des personnes qui se confient et vous témoignent de l'amitié, qui n'ont pas les pieds dans la même babouche, et qui se bougent l'avant et l'arrière train sans attendre que ça tombe tout cuit.

Je n'irai pas par quatre chemins, et je lance devant tous les témoins de la communauté internaute de Plumeacide, cette bouteille dans la mer Méditerranée : "Soraya reviens, je t'aime, veux-tu être ma cinquième épouse dans l'ordre successif des arrivées ?"...

En attendant une réponse diligente à cette requête malicieuse, pour la séduire je me bats comme un renard du désert. Voici la petite lettre que je lui concoctée pendant notre dernier rendez-vous, et que je lui ai remise dans ses propres mains pour la protéger des agissements pernicieux de la finance.

Plume Solidaire

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Mme ….     Paris le 18 octobre 2014

…………………

75019 PARIS

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750.. PARIS

OBJET : prélèvement pour assurance habitation

Contrat N°………………………….

Lettre recommandée avec AR

Madame,

J’ai pris note d’un prélèvement sur mon compte bancaire le 4 septembre 2014 d’un montant de 257,65 €.

Ce prélèvement annuel est le quatrième depuis 2011.

Par erreur j’ai pensé qu’il s’agissait du prélèvement concernant mon assurance habitation contractée depuis 2007 auprès de la MAAF.

Je me suis rapprochée de la MAAF qui m’a informée qu’il ne s’agit pas du prélèvement concernant le  contrat qui me lie avec cette mutuelle.

Lors d’un entretien du 20 septembre dans vos locaux, j’ai découvert que la somme prélevée concerne un contrat d’assurance Habitation dont les références sont précisées en objet, me permettant de bénéficier d’une garantie Responsabilité Civile  Vie Privée.

Or je n’ai jamais sollicitée une telle garantie, et je n’ai pas connaissance du contrat qui autorise la (nom de la banque) à prélever un tel montant sur mon compte bancaire.

De plus, ce contrat faisant double emploi avec mon contrat Assurance Habitation de la MAAF dont copie a été conservée par l’agence à l’issue de notre entretien, je vous demande de me transmettre copie du contrat d’assurance qui est censé justifier ce prélèvement, y compris de la page sur laquelle est apposée ma signature.

Dans le cas contraire, je vous serai reconnaissante de me faire savoir sous huitaine, le moyen par lequel votre banque entend me rembourser les sommes indûment prélevées depuis 2011. En l’absence de réponse dans ce délai, je vous informe de ma décision de faire appel aux instances judiciaires compétentes.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.


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