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Conférence sur le développement économique et social-Les attentes du patronat

Publié le 01 novembre 2014 par Ouadayazid1

 

Conférence sur le développement économique et social-Les attentes du patronat

 

Décideurs, patronat, chercheurs, experts en économie, opérateurs économiques nationaux et étrangers se réuniront les 4, 5 et 6 novembre prochains, autour de la question du développement économique et social.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, procédera à l’ouverture officielle des travaux de la conférence, initiée par le ministère de l’Industrie et des Mines, au Palais des nations. « Toute l’attention des participants sera portée sur les décisions prises lors des dernières tripartites, ainsi que la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement et du pacte national économique et social de croissance. Les délégués seront appelés également à formuler des propositions pour relever le défi de la réduction de façon significative de la forte dépendance aux hydrocarbures, de la relance de l’outil national de production par l’encouragement de l’investissement productif et de l’amélioration de l’environnement de l’entreprise », note l’organisateur, dans un communiqué de presse. A l’ordre du jour est inscrit, entre autres, « l’évaluation des avancées réalisées en matière d’amélioration du climat de l’investissement et de l’environnement de l’entreprise à travers l’ensemble de réformes déjà entreprises en la matière et engager un débat et une réflexion commune sur les résultats atteints, ainsi que sur les attentes encore réelles et nombreuses des candidats à l’acte d’investir ». Les participants devront également se pencher sur les mécanismes à mettre en place pour « l’amélioration de la qualité et de l’efficience des dispositifs dédiés à faciliter, accompagner et soutenir les candidats à l’investissement et au partenariat, particulièrement dans la sphère industrielle et définir les approches et modalités les plus à même de consolider les plans institutionnel, organisationnel et technique, les efforts entrepris ». L’autre objectif tracé est de conjuguer les efforts pour la dynamisation des programmes et des dispositifs de relance de l’outil de production nationale à travers le soutien à l’investissement productif, la promotion de la filière industrielle prioritaire et à potentiel de croissance, le renforcement des programmes de mise en partenariat public/privé et national/étranger des entreprises, la problématique du financement et du foncier industriel, les services d’appui à la PME... Pour cerner et mieux encadrer cet ordre du jour qui vise essentiellement à instaurer un nouveau modèle de croissance basé sur l’innovation, l’ingénierie et l’amélioration du climat des affaires, l’organisateur a prévu des ateliers et des tables rondes. Les organisations patronales accordent un grand intérêt à cette conférence. Pour la majorité des patrons, elle constitue une occasion pour soulever les entraves bloquant le développement des entreprises. La Confédération algérienne du patronat (CAP) souhaite que cette conférence soit le déclic « pour une véritable relance économique réelle et efficiente », selon son président Boualem M’rakèche. « Ce qui est important est d’arriver à un consensus général clair et surtout précis entre les différents acteurs lesquels devront s’engager au respect rigoureux de l’application des décisions prises dans le cadre des concertations », estime-t-il. Pour le président de la CAP, il n’y a pas eu de divergence entre les opérateurs économiques et le gouvernement sur les prises de décision. « Le problème réside par contre dans leur application », déplore-t-il. « Il est primordial que les participants à cette conférence sortent avec un programme d’action comprenant des mesures concrètes à même d’assurer le développement économique et d’instaurer la confiance entre opérateurs et décideurs », explique le président de la CAP. « Le patriotisme économique ne doit pas se limiter à un slogan », signale M’rakèche, soulignant qu’avant de penser à franchir le cap vers l’extérieur, c’est-à-dire l’accession à l’OMC, « il faudrait d’abord régler les problèmes internes ». Les autres organisations patronales, à l’image de la Confédération nationale du patronat algérien et la Confédération générale des entreprises algériennes œuvrent elles aussi pour un « développement concret » de l’économie nationale. La CNPA comme la CGEA soutiennent qu’il est nécessaire d’aller vers une croissance économique pour pouvoir sortir de la rente pétrolière. De ce fait, l’amélioration du climat des affaires demeure le cheval de bataille du patronat.

Wassila Ould Hamouda

http://www.horizons-dz.com/?Les-attentes-du-patronat


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