Beethoven 2

genre: film pour enfant
année: 1993
durée: 1h25

l'histoire: Beethoveen, saint-bernard heureux chez les Newton, tombe amoureux de Missy. Ils sont rapidement séparés par la méchante maîtresse de la chienne. Celle-ci veut en effet utiliser Missy comme outil de négociation dans son divroce. Son avidité est attisée lorsque la chienne met au monde quatre adorables chiots. Mais les enfants Newton ne l'entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour sauver les chiens.  
La critique d'Alice In Oliver:

Contre toute attente, le premier Beethoven a rencontré un certain succès au cinéma. Il était donc logique qu'une suite, donc Beethoven 2, réalisée par Rod Daniel en 1993, soit produite dans la foulée. D'ailleurs, Beethoven 2 sera suivi par cinq nouveaux épisodes: Beethoven 3, Beethoven 4, Beethoven et le trésor perdu, Beethoven: une star est née et Beethoven sauve Noël en attendant Beethoven au McDonald et Beethoven découvre les joies du sex toy.
Au niveau de la distribution, Beethoven 2 réunit Charles Grodin, Bonnie Hunt, Nicholle Tom, Christopher Castille, Sarah Rose Carr, Debbie Mazar et Chris Penn.

Evidemment, dans Beethoven 2, on retrouve la famille Newton toujours affublée de leur cabot idiot qui continue à faire des farces et les pires conneries du monde. Sauf que cette fois-ci, il n'est plus tout seul. En effet, notre célèbre saint-bernard fait la connaissance d'un autre... euh... saint-bernard... femelle évidemment ! On est dans une production animalière pour enfant, pas dans un porno canin ! Le scénario fait bien sûr partie des abonnés absents.
Attention, SPOILERS ! Beethoven, le saint-bernard de la famille Newton (la même que celle du premier volet, au cas où vous n'auriez pas compris...), tombe amoureux de Missy.

Mais ils sont rapidement séparés par la méchante maîtresse de la chienne. Celle-ci veut en effet utiliser Missy comme outil de négociation dans son divorce. Son avidité est attisée lorsque la chienne met au monde quatre adorables chiots. Mais les enfants Newton ne l'entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour sauver les chiens. Alors quoi de neuf dans ce second volet ?
Vous avez ri devant la gueule qui bave de Beethoven ? Non mais vraiment, vous avez ri devant ça ??? Bon alors, vous devriez rire également devant Beethoven 2 ! Mieux encore, cette fois-ci, le film vous propose deux fois plus de bave puisque nos clébards sont au nombre de deux. Ne vous étonnez donc pas de voir la photo suivante s'afficher régulièrement dans cet article:

Ils se marièrent (ou presque...) et eurent beaucoup d'enfants... Enfin des chiots. Car oui, le film joue aussi la carte des 101 Dalmatiens, sauf que nos saint-bernards ne sont pas 101 mais toute une portée de clébards affligeants de niaiserie, de bons sentiments et de débilité.
Ce qui est prétexte à de nombreux gags et bien sûr, je vous le donne dans le mille, à de le bave de "clebs" !

Bref, et vous l'avez compris: on prend les mêmes et on recommence ! Sauf que cette fois-ci, il y a une méchante qui n'aime pas les saint-bernard et leur bave dégoûlinante.

Désormais, Beethoven et sa famille sont au nombre de six, donc six fois plus de bave et de connerie concentrées sur une pellicule ! Dans ce désastre filmique, le paternel qui, déjà à la base, avait du mal à s'en sortir avec un seul chien, n'arrive plus à tenir sa maison avec six fois plus de clébards baveux.

Parallèlement à cette histoire peu passionnante, il y a aussi l'aînée de la famille qui commence à s'intéresser aux mecs de sa classe. Nymphomane avant l'heure, elle commence à rouler des galoches au premier boutonneux venu. En un sens, elle aussi aime la bave et en redemande !

Décidemment, il est beaucoup question de bave dans cette chronique qui n'a strictement aucun sens, tout comme ce second volet qui ne retient à aucun moment l'attention et qui prend son public (donc les 3/5 ans) pour des imbéciles et des attardés mentaux. Allez hop, direction la poubelle, finalement le meilleur endroit pour accueillir la bave.

Note: