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Revue de presse : #4 octobre 2014

Publié le 03 novembre 2014 par Masemainecinema @WilliamCinephil

Bonjour à tous ! Voilà une revue de presse un peu tardive… Mais pas d’inquiétude, les articles dont je vais parler sont encore disponibles, et aucun ne porte sur une actualité trop brûlante.

Un nouveau venu dans la revue de presse, L’Obs, nouveau nom du Nouvel Observateur. L’hebdomadaire a fait peau neuve, et la section « Culture » a toujours une grande importance dans la nouvelle formule. Le numéro de la semaine du 23 au 29 octobre 2014, premier du nouveau nom, propose en ouverture de la rubrique un portrait d’Isabelle Adjani. A l’occasion de son retour sur les planches, au Théâtre de Paris, Sophie des Déserts traite de l’image de cette figure mythologique du cinéma et du théâtre français. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur les façons de prendre soin de son image quand on est une actrice de cette envergure. Avec cette phrase terrible de René de Ceccaty : « Isabelle attend toujours le grand rôle à la mesure de son idéal. »

PARIS: 35th Cesar French film Press Room

Un magazine plus spécialisé, maintenant, mais encore un petit nouveau, et toujours un portrait. Chiara Mastroianni est à l’honneur du numéro d’octobre de Transfuge, la revue de littérature et de cinéma. Le journaliste Yannick Haenel l’a rencontré en août à l’occasion de la sortie de Trois cœurs de Benoit Jacquot. C’est un article très intime, une belle réflexion sur la personne et le personnage de l’actrice. En tournant la page, vous découvrirez un joli papier de Frédéric Mercier, un petit hommage à Lauren Bacall, décédée récemment, qui revient sur la façon dont elle est devenue The Look.

Transfuge-N°81-Octobre-2014

Revenons vers une revue plus classique : Studio Ciné Live fera encore partie de cette revue de presse (on ne se refait pas !). En même temps, le dernier numéro est plein d’articles délicieux ! Pour commencer, une rencontre entre le duo Toledano-Nakache (Samba, Intouchables) et Woody Allen (on ne le présente plus). Les deux enfants chéris de la comédie français actuelle se retrouvent face au génie de la comédie tout court, pour une interview croisée menée par Sophie Benamon et Christophe Carrière, et c’est un vrai plaisir à lire. Allez, un petit extrait pour vous faire saliver :

« Woody Allen : […] J’ai une vision pessimiste du monde. Si on restait à discuter, je pourrais vous déprimer pour le mois ! Je pense qu’il n’y a pas d’espoir, pas de Dieu, pas de vie après la mort, pas de sens à la vie. Un jour nous aurons disparu, ainsi que nos films, le soleil et la terre.

Olivier Nakache : Ok ! Stop ! Stop ! Stop !

Woody Allen : Vous m’avez l’air optimistes, vous ? Vous êtes nés comme ça ? Ou la vie a-t-elle été particulièrement sympa avec vous ? »

Certes, ce n’est pas le plus cinématographique des passages, mais ça vous donne une idée !

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Dans ce numéro vous trouverez aussi une enquête passionnante de Thomas Baurez sur « La cinéphilie 3.0 », ou comment être cinéphile à l’heure de Netflix et des réseaux sociaux. A la suite d’un tweet, il a recueilli les témoignages de plusieurs internautes comme vous et moi sur ce que c’est d’être cinéphile. Alors, vous y reconnaissez-vous ?

Studio Ciné Live propose aussi un portrait de Xavier Dolan, une leçon de cinéma de Wim Wenders et les 10 commandements du film d’horreur, mais le dernier article dont je vais vous parler, c’est le portfolio. Il met à l’honneur François Truffaut, hommages pour les trente ans oblige. Ou plus exactement, François Truffaut et ses relations avec Hollywood. La photo qui m’a donné envie d’en parler ? Page 80, un cliché du 12 août 1980 pris à l’occasion de la promotion du Dernier Métro (qui ressort en salle) : Truffaut, Depardieu, Deneuve … et Travolta !

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Et on termine avec Trois couleurs, qui fait sa couverture ce mois-ci sur David Fincher. Le long papier sur le cinéaste ravira ceux qui ont adoré Gone Girl … et les autres. Dans une interview de Juliette Reitzer, le cinéaste évoque ses techniques cinématographiques, sa vision du mariage, et se refuse jusqu’au bout à toute interprétation. Il concède cependant : « Quand je raconte une histoire, je reste conscient en permanence que les spectateurs ont tendance à charger de sens la moindre chose que je filme. »

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J’espère que tout cela vous aura donné envie de lire ces articles qui m’ont plu. N’hésitez pas, amis lecteurs, à vous aussi partager avec nous vos lectures du mois dans les commentaires !


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