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Elle était venue sur les marches tièdesEt s’était assise. Sa tête gentille était inclinéeUn peu de côté; Ses mains réunies étaient endormiesAu creux de la jupe; Et elle croisait ses jambes devant elle,L’un des pieds menus pointant vers le ciel. Il dut le frôler, ce pied, pour passerEt il dut la voir. Il vit son poignet qui donnait envieD’être à côté d’elle dans les farandolesOù l’on est tiré, où il faut qu’on tirePlus qu’on n’oserait… Et il vit la ligne de son épauleQui donnait envie de l’envelopperDans un tendre châle. Mais le désir lui vint de regarder sa boucheEt ce fut le départ de tout.Mais le besoin lui vint de rencontrer ses yeuxEt ce fut la cause de tout. Quelques traces de craie dans le ciel, Anthologie poétique francophone du XXe siècle