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Theophilus London – Vibes

Publié le 05 novembre 2014 par Le Limonadier @LeLimonadier
Lu.H

Theophilus London – Vibes

Lu.H
  •  5 novembre 2014
  •  Beats | Rap | Hip-Hop, Pop | Rock | Indies
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Avec Times Are Weird These Days en 2011, Theophilus London s’était vite fait un nom. Sa voix grave, son aisance à jongler entre le hip hop et l’électro en passant par la soul et le jazz avait marqué les esprits. Rien de plus naturel pour ce rappeur de Brooklyn dont les références assumées égrainent autant les productions de Prince que celles de Kraftwerk…

Le destin presque féerique de TL se résume ainsi : un nouvel album, Vibes, qui fait partie de ces inclassables, de ces albums qui ne rentrent pas dans une case ou un élément musical approprié. Hip hop ? Electro ? Pop ? La réponse est peut être écrite sur la pochette.

Vibes a été produit à distance par Kanye West (en featuring sur une des chanson) : “Kanye a décidé de m’aider à m’améliorer et m’a guidé pendant le processus de création de l’album. Il a accepté d’en être le producteur exécutif après avoir entendu Neu Law dans sa voiture, tandis qu’il conduisait dans Paris » confiait récemment TL à France Inter. À noter également la présence de Léon Ware, pilier de la Motown, Devonte Hynes et Jesse Boykins III. La direction artistique de ce nouveau projet a, quant à elle, était dirigée par notre Karl Lagerfeld national : “I was freaking out, screaming. I was like a kid. I’ve always admired him. He’s a genius in so many different ways…I wanted to just shoot for the stars.” (source WWD). Décidemment, dans tous les bons coups celui là aussi.

Theophilius, ce n’est pas le nouveau Pharell, même si son chapeau sur-dimensionné pourrait pousser notre pensée dans cette direction. Plus modeste que Kanye, plus vivant que Mickael Jackson, ses Vibes risquent tout de même d’ameuter. Son premier single « Tribe » vous prendra aux tripes, avec un fond sonore Made in France par Brodinski et Club Cheval. La lecture du reste de l’album est quant à elle, troublante. On reconnaît des influences 80′s, du synth-pop fleurissant sur « Heartbreaker », du hip hop alternatif pour « Girls » ou « Can’t Stop Me » ou encore de la new-wave surréaliste avec Soko sur « Smoke ». Bref, un éclectisme rare, capable de séduire un public de club de jazz, mais aussi de plaire aux acharnés du dance floor…

Theophilus London – Vibes
Tags

Brodinski, club cheval, Devonté Hynes, Jesse Boykins III, Kanye West, Karl Lagerfeld, Léon Ware, Motown, Pharrel, Soko, theophilus london, vibes


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