D.R
«Nous voulons à un prix abordable la Symbol en contrepartie des facilités qui vous ont été accordées». C’est la remarque que fera le ministre de l’Industrie et des Mines à l’issue des explications fournies par M. Bernard Sonilhac, PDG de Renault Algérie Production sur les perspectives de développement de l’usine, créée le 31 janvier 2013 et devant être inaugurée le 10 novembre courant. Une revendication légitime d’autant plus que le prix commercial du véhicule fabriqué en Algérie devra répondre «aux attentes du citoyen», a affirmé M. Abdeslam Bouchouareb. Dans son exposé, le PDG de RAP a rappelé que l’usine fabriquera 25.000 unités dans une première étape et aller vers 75.000 véhicules, dans les toutes prochaines années. Aussi, les projections du constructeur français porte sur le «développement de l’intégration locale pour inclure graduellement tous les métiers de l’automobile», a déclaré M. Bernard Sonilhac qui a souligné le fait que «la qualité des produits sera conforme aux standards internationaux». Dans cette optique, la nouvelle Symbol inclut une nouvelle plateforme répondant aux critères de sécurité les plus stricts, présente un design moderne, une qualité de production conforme aux standards internationaux Renault. Le véhicule présente également, a-t-il rassuré, un avantage concurrentiel avec le GPS, une première en Algérie. Dans ce contexte, l’intervenant a mis en évidence «un cadre de compétitivité qui reste à compenser par la formation», et plaidé pour «une exonération des droits de douanes sur les pièces importées à des fins de réalisations de composants pour faciliter l’intégration locale». Le PDG de RAP, a également formulé, au titre de la franchise de droit de douanes sur véhicules utilitaires importés de l’UE, une demande portant sur «une application équivalente aux véhicules produits, autrement dit, une dispense d’une attestation de franchise.
D. Akila
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