Parfois je tombe sur des artistes tellement incroyables que je me demande d’où ils viennent et comment j’ai pu passer à côté aussi longtemps. Dans le cas de Nour Harkati, nous avons affaire ici à un jeune homme qui a sorti son premier album Dive il y a quand même un an déjà en Belgique et qui est même venu s’y produire à plusieurs reprises (et d’ailleurs pas plus tard qu’il y a deux semaines, nouvelle qui vient de m’anéantir).
Si vous êtes à côté de la plaque comme je l’étais jusqu’à fin octobre, laissez-moi faire les présentations : Nour Harkati est un auteur-compositeur-interprète né en Tunisie et élevé en musique, entre une mère chanteuse traditionnelle de musique orientale et un père violoniste dans l’orchestre national. Ellipse n°1 : en 2011, il débarque en France. Ellipse n°2 : en septembre dernier, l’Hexagone tombe encore un peu plus sous son charme lorsqu’il s’illustre en première partie de Kodaline à la Cigale. Le terrain bien préparé, le jeune artiste a donc enfin pu partager avec sa terre d’accueil son premier opus, arrivé cette semaine dans les bacs français mais aussi scandinaves.
Le premier single choisi pour défendre les couleurs de Dive chez nos voisins est Doesn’t Matter What I Sing, un titre teinté de blues et de soul dont le clip a été tourné en stop-motion sur les toits de Tunis.
Mais pour tout vous dire, si je relaie cette vidéo aujourd’hui, c’est surtout parce qu’elle me donne un bon prétexte de mettre en avant LE morceau qui m’a mis des étoiles pleins les yeux : Big Open Sky. Première piste de Dive, cette ballade est infusée d’un phrasé oriental (qui me rappelle les vibes carnatiques de Sid Sriram). Le résultat est aérien, léger et poétique comme une douce brise que je vous incite à laisser caresser votre visage : ça fait un bien fou, je vous assure !
Aimez Nour, suivez Nour.