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Les 9 vies de Philibert Salmeck, John Bemelmans Marciano

Par Maliae

philibert SalmeckRésumé : Philibert Salmeck est un abominable enfant… Dernier représentant d’une longue lignée de vauriens aussi menteurs que voleurs, le jeune héritier milliardaire a un jour une idée incroyable : afin d’échapper à la mort précoce qui semble frapper tous les membres de sa famille, ne pourrait-il pas se faire transplanter les neuf vies de son chat ? Se retrouvant soudain avec plus d’existences que nécessaire, il les gâche cependant en multipliant les actes insensés, dignes de l’enfant gâté qu’il est. Il faudra attendre qu’il ne lui en reste à nouveau plus qu’une, comme au commun des mortels, pour qu’il saisisse pleinement la mesure de son inconscience.
Un roman illustré à l’humour noir

Avis : Un livre jeunesse pleins d’humour noir qui m’a plu malgré quelques longueurs. J’ai apprécié ma lecture mais je m’attendais à mieux. Philibert est un sale gosse, pourri gâté, servit par un homme du nom d’Austerman qui le couve et le surprotège. Philibert n’écoute jamais personne, il est égoïste, cruel, et stupide. La seule chose qu’il a pour lui c’est son courage. Il va réussir à avoir 9 vies mais va toutes les gâcher de manière idiote et inconsciente. Après tout, il a tellement de vies, pourquoi ne pas en profiter?
J’ai bien aimé Austerman, qui veut à tout prix protéger Philibert, sans pouvoir le protéger de lui-même et de ses idées insensées. A l’avoir surprotégé, quand Philibert récupère 8 vies et se sent invincible, il essaye tout ce qui lui a toujours été interdit, et même plus. Il prend des risques pour s’amuser et profiter, ne faisant pas attention à toutes les vies qu’il perd si vite.
Le début de l’histoire m’a paru un peu longuet, avec l’histoire des Salmeck avant Philibert, j’ai un peu décroché et j’avais hâte de rentrer dans le vif du sujet. Finalement mon intérêt n’a été relevé que quand enfin Philibert a ses neufs vies.
Pas de happy end dans ce livre mais la fin m’a fait éclater de rire tout de même, de par son ironie.
Je suis une grande fan d’humour noir, le livre m’a quand même fait sourire et je me demandais comment Philibert allait bien pouvoir gâcher ses vies, parfois ce n’était pas de la manière dont on l’avait imaginé, parfois si. Il m’a plus d’une fois agacé, son caractère d’enfant gâté m’a donné envie de lui donner des claques et finalement quand il perd ses vies on a envie de lui dire une seule chose « bien fait ! ».
Il est finalement puni de son égoïsme comme tous ses ancêtres, et je crois que le seul qui le regrette est Austerman.
Les illustrations de Sophie Blackall sont plutôt cool, elles accompagnent bien le texte et nous fait voir les morts de Philibert en image. J’ai trouvé qu’elles aussi contenaient beaucoup d’humour noir.
Un bon livre donc.

Quelques illustrations : 

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