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Vendre ses organes devrait être légal

Publié le 07 novembre 2014 par Edelit @TransacEDHEC

Pourquoi est-il aujourd’hui impossible, en terre libérale, de vendre ses organes sur un marché réglementé ? Bien plus encore, pourquoi est-il impossible d’évoquer ce sujet, certes épineux, dans notre démocratie bien pensante ? Encore une fois, l’e-délit est avant-gardiste et enquête sur ce tabou.

Vendez vos organes car ils le valent bien

Mon corps m’appartient, mes organes aussi, mais pourtant leur vente est strictement interdite dans un grand nombre de pays, Iran excepté. Quelle idée abracadabrantesque, n’est-ce pas ? Quand on y réfléchit bien, en France il est aujourd’hui possible de vendre ses cheveux, bientôt son sperme, mais toucher à la barbaque, ça jamais.

Pourtant ces morceaux de viandes (reins, bout de foie) représentent une véritable mine d’or-gane pour les donneurs. A l’étale le rein vaut environ 100 000$ selon les pays, le foie approche la barre historique des 157 000$, sans compter les remises lorsque la DLUO (date limite d’utilisation optimale) approche. Seul bémol, uniquement les organes bios, sous appellations contrôlées, ou encore labélisés sont admis sur le marché. Viande avariée : prohibée. Jeunesse, fais donc attention à ton foie si tu veux jouir un jour du marché de l’organe.

La vente d’organe vous tirera hors de la pauvreté 

Combien de fois allons-nous entendre : «  autoriser la vente d’organe c’est porter préjudice aux pauvres ? ». A quand la mort de cette idée désuète ? Tout d’abord, une telle légalisation permettrait déjà de détruire instantanément tous les trafics inhumains (on passera les détails) qui gangrènent de nombreux pays comme en Inde ou en Chine où les plus pauvres vendent leurs organes au « marché noir de la bidoche » pour deux roupies.

Ensuite, n’oublions pas que ce sont les pauvres qui souffrent le plus du manque d’organes sur les marchés puisque les riches court-circuitent judicieusement les listes d’attente de greffes.

Et certains, comme Steve Jobs, ont autant d’inventivité que pour la création de leur produit. Enfin, lorsqu’un pauvre voit les échéances du mois arriver, il n’hésite plus à se prostituer, à vendre de la drogue, ou encore à vendre tous ses biens pour mener la dure vie de SFD.

Ainsi, même si une possible autorisation de vente d’organe ne ferait que repousser les problèmes à quelques mois plus tard, cette dernière permettrait d’éviter de sombrer dans la délinquance puisqu’elle serait très rigoureusement encadrée et respectueuse du vendeur.

De la chair rare et utile

Pour tous nos grands maîtres, sages de l’éthique, on doit donner nos organes pour aider nos semblables, pour sauver une partie de l’humanité. Qui l’eût cru. Ne soyons pas dupes, le constat est affligeant. Aux USA, 30 personnes meurent tous les jours car il y a un manque de reins.

Les gens ne sont évidemment pas naturellement solidaires. Comme le boucher, ils n’offrent pas gratuitement leurs plus belles pièces. Qui d’entre nous aurait envie de se faire charcuter pour le plaisir, si ce n’est pour sauver sa sœur ou un proche ?

On en arrive donc à un constat accablant : la médecine avance, mais les législations ne suivent pas. Un comble. Soyez avant-gardistes!  Il est aujourd’hui indispensable de faire éclore ce type de business.

Quelle partie de votre corps est la plus chère ?

moredeadthanalive


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