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De l’intelligence et du Coeur

Publié le 07 novembre 2014 par Halleyjc
De l’intelligence et du Coeur                 

FRANCE-POLITICS-ADF

Le premier ministre a résumé le sens de son déplacement jeudi au 84e congrès de l'Assemblée des départements de France (ADF). Il a confié sa volonté de donner de la «cohérence» et du «sens» à la réforme territoriale.

«Dans quelques semaines, nous aurons une nouvelle carte des régions, définitive. Douze ou treize grandes régions stratèges pour ce qui concerne la métropole et la Corse. L'intercommunalité et les métropoles montent progressivement en charge, également avec des compétences clarifiées», a-t-il dit. «Mais nous avons besoin de cet échelon intermédiaire que sont les conseils généraux qui ont des compétences de proximité, de solidarité tout à fait essentielles», a-t-il ajouté. «Et pendant cinq ou six ans, ces compétences seront confortées.»

Valls reconnaît des «hésitations»

Dans sa première déclaration de politique générale en avril, le premier ministre avait annoncé «la suppression» des conseils généraux «à l'horizon 2020». Devant l'hostilité, y compris dans sa propre majorité, notamment chez les radicaux de gauche, il a ensuite promis le maintien de «la moitié au moins» des conseils généraux. A Pau, Manuel Valls a reconnu «des hésitations, des annonces (qui) ont troublé».

Le président de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), président du conseil général des Côtes d'Armor, semblait quant à lui rassuré par les propos du premier ministre. «On revient de loin», a-t-il dit, en estimant que la menace d'une suppression des départements à l'horizon 2020 n'était plus d'actualité et que leur compétence sociale était reconnue au moment de l'envolée du RSA. «Manuel Valls a considéré que nous étions dans un temps de crise et que les départements avaient un rôle important», a confié Claudy Lebreton. Le président de l'ADF s'est montré très confiant sur la possibilité de voir aboutir le chantier du financement du RSA avant la fin du mandat présidentiel. Un chantier à près de 5 milliards d'euros.

Cette intervention du Premier Ministre nous satisfait pleinement et justifie si besoin en était le wait and See adopté par la Guadeloupe. Si même le Gouvernement avoue ses HESITATIONS, pourquoi diable voulez vous vous embarquer dans les galères utopiques de l'Assemblée unique. Et nous ne comprenons absolument pas l'orientation que veut nous imposer notre Président du Conseil Général. Le Bon Docteur Gillot se trompe et essaye de nous tromper par cet amendement qu'il a fait voter par le Sénat.

Notre ami Louis DESSOUT donne ici un avis personnel mais que j'apprécie. Il nous faudra de l'intelligence et du cœur pour faire le meilleur choix pour la Guadeloupe. Le défi Guadeloupéen consiste à mieux équilibrer son territoire entre l'éloignement de la métropole, les formidables besoins encore non satisfaits de notre population et le potentiel non encore mis en valeur de notre jeunesse... le Département est une carte majeur pour relever ce défit et son effacement ne peut que nuire.

Manuel Valls a affirmé, jeudi 6 novembre à Pau, lors du congrès de l’Assemblée des départements de France, que le pays avait “besoin de cet échelon intermédiaire” qu’est le département, même s’il doit “évoluer”

 Il s'agit du niveau indispensable de solidarité territoriale en milieu rural complémentaire de l'intercommunalité. Que je sache La Guadeloupe, étant, surtout et avant tout, rurale, doit inventer un modèle de solidarité en préservant et en adaptant la solidarité de ses bassins d'activités propres et non pas copier des modèles urbains de mutualisation, étrangers à sa réalité.C'est la raison , dans le projet gouvernemental, du maintien de 50 départements ruraux sur les 100 départements français. Nos politiques et universitaires ignorent l'histoire de cet ancrage rural de La France. C'est la principale différence de la France avec les pays européens, beaucoup plus urbanisés et industrialisés mais moins ruraux. Le défi français consiste à mieux équilibrer son territoire entre l'urbanisme en augmentation et la ruralité en diminution.L'enjeu de la réforme territoriale outremer consiste, pendant 2 ans,d'abord à évaluer ,avec les élus et cadres territoriaux du département,de la région, des communautés d'agglomération et des communes, l'efficacité de notre solidarité territoriale. Puis d'imaginer, inventer et chiffrer les nouvelles mutualisations nécessaires pour répondre au défi du développement, de la coopération géographique et de l'urbanisme. Ensuite de proposer à nos populations d'approuver cette nouvelle  solidarité territoriale pensée et élaborée localement.Il convient de rebâtir les fondations solidaires de notre maison commune, avant d’en choisir le toit pour nous abriter ou le berger qui conduira le troupeau au paradis.L.D

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