La vitalité de la peinture d’Hokusai est communicative, en sortant de l’exposition j’avais de l’énergie et de la joie.
Hokusai (1760-1849) a un grand sens de l’observation que ce soit du geste, des postures ou des expressions. Il aime la vie, la nature, les êtres humains sous toutes leurs facettes. Dans ses mangas, il sait planter en quelques traits une situation de la vie quotidienne. Bien qu’ayant réalisé une profusion d’œuvres (plus de 30 000 dit-on), sous différents noms d’artistes, il a toujours soigné la composition et l’organisation de ses dessins et estampes ; rien n’est laissé au hasard.
J’ai préféré les œuvres du 1er étage, plus abouties. Sans la visite des salles du rez-de-chaussée, aurai-je été aussi touchée ?
A voir et revoir…
Voici ce que ce « fou de dessin » c’est ainsi qu’il se définissait, écrivait dans sa préface des Cent vues du mont Fuji (1835), citée par Edmond de Goncourt dans Hokusai, l’art japonais au XVIIIème siècle (1896)
Depuis l’âge de six ans, j’avais la manie de dessiner la forme des objets. Vers l’âge de cinquante ans, j’avais publié une infinité de dessins, mais tout ce que j’ai produit avant l’âge de soixante-dix ans ne vaut pas la peine d’être compté. C’est à l’âge de soixante-treize ans que j’ai compris à peu près la structure de la nature vraie, des animaux, des herbes, des arbres, des oiseaux, des poissons et des insectes. Par conséquent, à l’âge de quatre-vingt ans, j’aurai fait encore des progrès, à quatre-vingt-dix ans je pénètrerai le mystère des choses. A cent ans je serai décidément parvenu à un degré de merveille, et quand j’aurai cent-dix ans, chez moi, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant.
Grand Palais, Galeries nationales du 01 Octobre 2014 au 18 Janvier 2015
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble