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Les neuf cercles - R.J. ELLORY

Par Wakinasimba

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Sonatine, 2 octobre 2014, 573 pages

Résumé de l'éditeur :

1974. De retour du Vietnam, John Gaines a accepté le poste de shérif de Whytesburg, Mississippi. Une petite ville tranquille jusqu'au jour où l'on découvre, enterré sur les berges de la rivière, le cadavre d'une adolescente.

La surprise est de taille : celle-ci n'est autre que Nancy Denton, une jeune fille mystérieusement disparue vingt ans plus tôt, dont le corps a été préservé par la boue. L'autopsie révèle que son cœur a disparu, remplacé par un panier contenant la dépouille d'un serpent.

Traumatisé par le Vietnam, cette guerre atroce dont " seuls les morts ont vu la fin ", John doit à nouveau faire face à l'horreur. Il va ainsi repartir au combat, un combat singulier, cette fois, tant il est vrai qu'un seul corps peut être plus perturbant encore que des centaines. Un combat mené pour une adolescente assassinée et une mère de famille déchirée, un combat contre les secrets et les vérités cachées de sa petite ville tranquille.

Si mener une enquête vingt ans après le crime semble une entreprise périlleuse, cela n'est rien à côté de ce qui attend John : une nouvelle traversée des neuf cercles de l'enfer.

Mon avis :

Disons-le tout de suite : je n'ai pas perçu les fameux 9 cercles de l'enfer. Je n'ai perçu que celui de la guerre du Vietnam, ce n'est déjà pas mal.

Car l'enquête de nos jours n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir les réminiscences de cette guerre, telles que peuvent les vivre les vétérans. Ces images qui vous viennent devant les yeux à l'improviste, imposant leur vision d'horreur à n'importe quel moment. C'est en cela que l'auteur est fortiche dans ce roman.

Pour le reste, l'enquête policière est des plus banale et le shériff un peu pataud qui ne peut voir plus loin que le bout de son nez.

On devine les pratiques vaudou pas loin, mais rien de bien prégnant.

Le style est fluide, malgré quelques tics d'écriture qui m'ont gênés sans toutefois me laisser un souvenir précis (j'aurais dû les noter, mais j'ai été emporté par ma lecture et mon désir de savoir la fin).

Les moeurs du Sud sont également décrites, sans que la Ségrégation tienne une place d'importance dans le roman.

Au final, j'ai passé de très bonnes heures de lecture à la recherche de la vérité.

L'image que je retiendrai :

Celle du serpent qui se mord la queue mis à la place du coeur de Nancy, pratique symbolique.


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