Un moment d’évasion sur l’île de Bréhat

Nichée dans les Côtes d’Armor, l’île de Bréhat fait partie de ces petits trésors que la Bretagne abrite. Dans les terres ou en bord de mer, la Bretagne est une véritable invitation à l’évasion. Edmond Haraucourt a dit: « Quand on connaît Bréhat, on y pense. Quand on y pense on y revient. Quand on revient, on l’adopte »…

Nature et beauté conjuguées

Depuis la côte, on aperçoit l’île de Bréhat selon l’endroit où l’on se trouve. A 2km de la pointe de l’Arcouest, il existe différentes options pour rejoindre Bréhat en navette. Selon la formule choisie, il est possible de faire un tour de l’île pour savourer ses différentes facettes. La découverte débute sur le bateau avec des paysages magnifiques qui s’offrent aux visiteurs durant la balade: côte découpée, crique, îlots, arbres côtiers… L’île de Bréhat est riche.

Une fois le bateau arrivé à quai, la découverte continue. A marée basse, le petit port dévoile les cales sèches des voiliers venus mouiller dans la baie. Cinq sentiers peuvent être empruntés à pied pour faire le tour de l’île. Sans programme pré-déterminé, nous nous sommes dirigés vers le sentier n°1 qui mène à la verrerie ouverte au public. La petite citadelle qui l’abrite comprend également une galerie d’art où les œuvres fabriquées sont exposées et mises en vente.

Les quatre autres sentiers de randonnée mènent aux autres points touristiques à voir sur l’île. Le sentier n°2 mène au moulin à marée du Birlo, à la chapelle Saint-Michel ou à la Croix de Maudez. C’est également par ce sentier que l’on a accès au Pont Vauban qui sépare l’île Nord de l’île Sud. Le sentier n°3 mène à la plage du Guerzido ainsi qu’à l’île privée du Logodec et à la croix de Kerano. L’unique bourg de Bréhat s’y trouve avec l’église, les commerces et le syndicat d’initiatives. Le sentier n°4 mène au phare du Paon et au village de Saint Riom autrefois quartier des lépreux. Le dernier mène à la chapelle de Kéranroux, au sémaphore, au phare du Rosédo et à la chaise Renan, le rocher sur lequel méditait le jeune Ernest Renan.