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Chronique : Kinship

Publié le 18 novembre 2014 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Une passion dévorante et destructrice, voici comment on peut résumer l’histoire de Kinship, la pièce de Carey Perloff jouée actuellement au Théâtre de Paris.

Cette création mondiale est un événement car elle marque le retour sur les planches de la grande Isabelle Adjani qui incarne ici la rédactrice en chef d’un journal.

Celle-ci tombe sous le charme du jeune reporter fraichement embauché dès qu’elle le croise au détour d’un couloir. Un coup de foudre réciproque, et le début d’une relation complexe pour tous les deux.

Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’un troisième personnage, quelque peu anecdotique au début, va s’immiscer en secret dans leur couple.

Après un léger temps d’adaptation à la mise en scène de Dominique Borg, enchaînant les petites scènes anodines en apparence, on se laisse prendre totalement par l’histoire, se demandant comment tout cela va finir.

Le texte, traduit en français par Séverine Magois, est joué avec brio par une Isabelle Adjani qui subjugue par l’impression de décontraction qu’elle dégage. Elle n’a pas besoin d’en faire trop, un coup d’œil, un geste ou une intonation et tout est là. Beaucoup devraient s’en inspirer.

A ses côtés, Niels Schneider est largement à sa hauteur. Après Roméo et Juliette, il démontre une nouvelle fois son talent et on n’a sûrement pas fini d’entendre parler de lui. Quant à Vittoria Scognamiglio, elle passe avec brio de la mère protectrice à l’amie manipulatrice.

Kinship est une pièce à l’histoire crescendo qui ne manquera pas de vous toucher. A voir sans se poser de question.

kinship-affiche

Kinship, Théâtre de Paris, du mardi au vendredi à 21h00, les samedis à 16h00 et 21h et les dimanches à 15h30.


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