CARIBOU – Our love (2014)

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du musicien Canadien Daniel V. Snaith, actif depuis le début des années 2000.

De quoi parle-t-on ? :

Musique électronique à géométrie variable, tantôt Lounge ou tantôt Drum’n’bass. La pop psychédélique des premiers opus a totalement disparu.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Caribou enfonce le clou de l’Electro, des titres comme Can’t do without you, Our love, Julia Brightly ou Your love will set you free ne feraient pas tâche sur le dancefloor.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Même si l’on n’est pas un grand amateur d’Electro, comment s’empêcher de fredonner le refrain de Can’t do without you, de chantonner la petite musique de Mars ou de répéter mille fois les deux seuls mots prononcés sur Our love.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Que cette musique est attachante, il est fort à parier que l’on entendra certains de ces morceaux dans des pubs, des films ou des documentaires.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Quelques titres pour la danse, mais aussi beaucoup de morceaux pour la détente, idéaux pour la musique de fond et pour l’écoute en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en  boucle sur ma platine

Une musique minimaliste pour un résultat grandiose. Caribou nous entraine, au son d’une beatbox entêtante, dans son univers onirique qui oscille entre l’Ambient (Dive), le R’n’B (Second chance) et la Drum’n’bass (Julia Brightly).  

Déjà remarqué à ses débuts dans un registre beaucoup plus pop et plus psychédélique, Daniel Snaith bascule définitivement du côté Electro sans pour autant renier ses convictions. Le titre Mars, avec sa ligne de batterie sortit tout droit d’un rythme préprogrammé d’un basique orgue Bontempi et sa petite mélodie semblant être interprétée par le joueur de flute du célèbre conte des frères Grimm, résume à lui seul l’esprit d’Our love : simplicité et flamboyance.

Que les Canadiens doivent être heureux et fiers de pouvoir proposer au monde dans la même année, le folk désincarné de Timber timbre, la power pop de The new pornographers, l’Electropop de Monogrenade et ce prodigieux Our love, certainement plébiscité sous peu dans d’innombrables bilans de fin d’année.