La pluie n'est pas encore arrivée dans notre sud-ouest, mais elle piaffe d'impatience !
La douceur encore présente n'empêche pas le ciel de se couvrir d'une épaisse couche de gris, cependant, le vent qui secouait les feuilles hier après-midi semble s'être apaisé. Après bien des hésitations, le soleil a daigné paraître ... Encore une belle journée en perspective malgré nos alarmes.
Il faut dire que les feuilles sont encore très majoritairement accrochées à leurs branches – ce qui est particulièrement inhabituel pour une fin dé mois de novembre. Cette fois, on dirait que la nature prolonge d'un bon mois les derniers feux de l'été. Et soudain, comme pour me donner raison, le soleil vient de percer la couette nébuleuse ...
J'ai eu le temps de prendre quelques clichés le lendemain de notre arrivée : à part les traînées de vapeur laissées par les avions de ligne, on ne voyait absolument aucun nuage dans un ciel d'un azur presqu'inquiétant. Samedi et dimanche, nous avons été fortement dérangés par les jappements des chiens et le bruit des chasseurs cernant la propriété : il y avait des voitures garées dans tous les chemins de terre, avec des sbires bedonnants bardés de rubans réfléchissants. Fêtes payennes, et on en profite car le sanglier prolifère. Les glands s'écrasent sur l'asphalte ...Ils ont de quoi se nourrir. Moi, je pense à la famille de daims qui niche à la lisière de notre jardin : ils doivnt rester terrée, grelottant de frayeur. Pourvu qu'ils en réchappent encore cette fois !
Aujourd'hui, nous attendons l'horloger chargé de remettre en marche notre pendule vénérable, et Don Miguel qui va aider Claude à vidanger les canalisations susceptibles de souffrir du gel. Je me dis que cette chaleur persistante ne manquera pas de se retourner un jour ou l'autre et que nous la payerons avec les intérêts …
Pour l'instant en tous cas, on en profite de façon tout à fait consciente ... en admirant les ors que la nature nous alloue généreusement.
Avec quelques images en diaporama, ici à droite !