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Festival d’Amiens 2014 : Journal de bord n° 7

Publié le 25 novembre 2014 par Masemainecinema @WilliamCinephil

Vendredi 21 novembre, ça y est : dernière journée au Festival International du Film d’Amiens. Non pas que le festival se termine, puisqu’il continu jusqu’à samedi, mais plutôt que des impératifs m’empêcheront d’y assister.

11h, je me rends de bon matin à la salle Orson Welles à la Maison de la Culture afin d’assister à la projection de « De la terre sur la langue » de Ruben Mendoza, présenté en compétition. Le long-métrage se place aux côtés de « Ventos de Agosto » dans mon opinion. À l’apparence très longue, il ne parvint jamais à captiver l’attention du spectateur et manque cruellement d’idées de mise en scène pour posséder un réel intérêt cinématographique. Tout n’est pas à jeter bien entendu, mais les quelques idées notables ne marquent guère les esprits.

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14h, après une pause déjeuné à Subway, je me dirige dans le petit théâtre de la Maison de la Culture pour assister à la projection de « Charlie’s Country » de Rolf De Heer, le dernier long-métrage de la compétition. Rolf De Heer, le réalisateur, vient nous présenter brièvement le film. Dès les premières images, je suis subjugué devant la beauté des images. De plus, le long-métrage se trouve être très intelligent dans son récit, ne cherchant jamais le pathos, sans pour autant exclure l’émotion, essentielle afin d’apprécier pleinement « Charlie’s Country ». À l’issue de la séance, Rolf De Heer revient dans la salle pour débattre sur le long-métrage. L’échange se transforme très vite sur les conditions des aborigènes en Australie et non sur l’aspect esthétique et technique du film. Je quitte donc la salle.

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Entre temps, j’aperçois Jean-Pierre Marielle qui est enfin arrivé sur le festival. Il se trouve être très facile d’accès, prenant des photos avec qui le veut et dédicaçant son dernier livre.

18h, me voilà de retour dans le petit théâtre de la Maison de la Culture pour « Calmos » de Bertrand Blier, présenté dans l’hommage consacré à Jean-Pierre Marielle. Ce dernier est d’ailleurs présent pour présenter la séance. « Présenter la séance » est peut-être une notion trop forte, tant il ne dit pas grand chose et s’éclipse de manière très rapide. Nous avons juste le droit à un « Allo ! », « Je vais vous chanter une chanson … », et à « Bon film ! ». « Calmos » est une comédie jubilatoire où Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort fuient la gente féminine, ne rêvant que de vivre dans le calme tout en dégustant de la bonne charcuterie à chaque repas. Si le long-métrage est assez calme dans sa première partie, il gagne en originalité et presque en provocation dans son deuxième acte.

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20h, je m’installe dans le grand théâtre de la Maison de la Culture, où a lieu la cérémonie de remise des prix. Jean-Pierre Marielle vient recevoir une Licorne d’honneur, et reste aussi longtemps qu’à la projection de « Calmos » … Les premiers prix sont annoncés, par exemple « Violent » reçoit le prix Signis, tandis que « Le Challat de Tunis » celui du syndicat de la critique internationale. Et « Charlie’s Country » celui du public. Les récompenses remises par le jury sont alors annoncées : les deux prix d’interprétations (masculin et féminin) vont à « Félix et Meira » et « Ventos de Agosto » remporte le Grand Prix. Si je me réjouis pour les acteurs de « Félix et Meira », je suis profondément déçu que ce soit « Ventos de Agosto » qui soit sacré avec ce Grand Prix ….

Le Festival International du Film d’Amiens se termine donc ici pour moi. Cette édition restera dans mes souvenirs comme « l’édition montage-russe », où petit bijou et film anecdotique se sont alternés.

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