CRITIQUE CINÉMA - Cette semaine dans nos salles, les irréductibles Gaulois reviennent faire de la peine aux pauvres romains dans Astérix Le Domaine des Dieux de Louis Clichy et Alexandre Astier (SND).
Synopsis : Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.
#CRITIQUE : alors qu’il s’agit des premiers pas dans la réalisation pour l’animateur de chez Pixar Louis Clichy (La-haut, Wall-E), Alexandre Astier a largement eu le temps de s’exercer avec la série Kameloot et le film David et Madame Hansen sorti en 2012. Véritable homme-orchestre qui se retrouve régulièrement à tous les leviers des oeuvres auxquelles il donne vie (acteur principal, scénariste, metteur en scène, bande originale), ce dernier est un fervent admirateur du duo Gosciny-Uderzo et a choisi d’adapter un de ses albums préférés. Choix judicieux car s’il a été publié en 1971, au-delà de la sacro-sainte querelle entre Romains et Gaulois, il contient des thèmes comme l’urbanisme, la cohabitation, facilement transportables dans la vie actuelle, ce qui a permis au scénariste d’insérer avec brio de nombreuses références d’aujourd’hui.
Au casting, outre l’atout majeur et magique d’avoir la voix des dessins animés de notre enfance, celui qui double Asterix depuis Astérix le Gaulois en 1967, Roger Carel, les deux co-réalisateurs se sont fait plaisir en invitant Florence Foresti, Geraldine Nakache, Lorent Deutsch, Elie Semoun, mais aussi Alain Chabat avec qui ce cher Arthur de Kameloot a joué dans Astérix et Obelix aux Jeux Olympiques et Lionnel Astier, père de, également présent dans la série qui a consacré son fils.
À noter qu’Alexandre Astier, lui-même, fidèle à son habitude, fait également partie de la fête.
Une adaptation respectueuse et rondement menée qui n’a rien sacrifié à la modernité, cet humour finement décalé, un casting All-Stars, mention spéciale à Laurent Laffite en Duplicatha. Autant de raisons d’aller retrouver Astérix, Obelix et tous leurs copains à moustaches, amateurs de sangliers et querelleurs, filer la pâtée à ces pauvres romains !
À la rédaction de #Diesemag, nous cédons à l’appel de la potion magique ! Et vous, qu’irez-vous voir au cinéma ?