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Maine - J. Courtney SULLIVAN

Par Wakinasimba

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Eidtions rue Fromentin, 2011, 450 pages

Résumé de l'éditeur :

Pourquoi la vie familiale est-elle si compliquée ? Combien de regrets, de secrets, de non-dits se cachent derrière l’ordinaire du quotidien ? Et comment faire quand la moindre conversation déclenche un drame ?

Les femmes de la famille Kelleher se posent les mêmes questions, mais chacune y répond à sa façon.

Dans leur maison de vacances du Maine, Alice, 80 ans (la grand-mère), Kathleen (sa fille), Maggie (sa petite-fille) et Ann Marie (sa belle-fille) passent un dernier été réunies. Ce sont trois générations qui se retrouvent… pleines de doutes, de culpabilités, de frustrations, mais d’envies aussi.

Entre tensions et explications, ce séjour transformera les liens unissant les quatre femmes, et bouleversera leur existence.

Mon avis :

J'ai aimé me retrouver au milieu de ses quatre femmes à la vie et au caractère si différents. Mais toutes ont au fond d'elle cette colère qu'elles n'arrivent pas à dépasser.

Mais cela les rend plus humaines et un peu plus proche de nous. Car l'intérêt de ce roman, je trouve, se situe dans la psychologie des personnages dont le passé s'éclaire par petites touches. Et cela m'a fait changer d'avis sur certains personnages.

Ainsi Alice, grand-mère si douce en début de roman, se révèle être une femme acariâtre qui ne perd jamais son mordant. Et Maggie, au départ jeune new-yorkaise ingénue prend en fait sa vie en main.

C'est toutefois un roman si américain que la traductrice est obligée de multiplier les notes en bas de page pour nous expliquer les références.

Et puis, ce qui m'a gêné, également, ce sont les virgules placées au mauvais endroit, ce qui ralentissait ma lecture, alors que j'aurais aimé être emporté par le vent de l'océan.

Ceci dit, j'ai passé de très bons moments de lecture, car les restaurants de homards, dans lesquels les personnages vont sans cesse manger m'ont mis l'eau à la bouche.

Et puis qu'est-ce qu'elles picolent ! Mais rien que du bon.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison en bord de mer avec sa plage privée qu'Alice vide peu à peu de ses objets du passé.


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