en juin dernier, je vous avais fait part d'un superbe karma où tout se compilait très bien. hélas, cela n'a pas duré. enfin hélas, cela fait du bien aussi où rien ne va (ou presque). j'avais aussi envie de vous faire part de mon mauvais karma du moment. parce que parfois, cela me fait rire et parfois non. puis ce blog est fait aussi pour ça. tout ne peut pas être rose. et pour ceux qui en doutent, ma vie n'est pas toujours belle. parce que c'est vrai, je vous fait trop souvent part des beaux moments.
mes malheurs ont commencé avec la teigne que mon gentil cochon d'inde m'a refilé. c'était début novembre. en allant chez le médecin au matin qui n'était pas sûr du cas, m'a envoyé chez le dermato, en quinze minutes top chrono j'ai pris le rdv de quelqu'un qui avait annulé dix minutes plus tôt (sinon il fallait attendre 1 mois) qui elle m'a envoyé faire un prélèvement. à vrai dire, je vous avoue que je ne savais pas ce que c'était. je ne me suis pas imaginée qu'une personne allait me gratter à sang avec une lame de cuter. je suis ressortie de là un peu mal. et j'en ai voulu à quinze le bébé cochon d'inde. car oui je ne supporte ni piqure ni aiguille ni lame, vous allez me dire que je suis percée et tatouée oui c'est vrai néanmoins pour moi c'est totalement différent. la teigne est toujours là planquée sur un bandage pour ne pas contaminer le reste de la planète.
ensuite, j'ai appris une triste nouvelle au niveau de la santé de mon grand-père. je m'en veux d'être un peu loin. je ne suis pas un réel soutien pour lui et le reste de la famille. mon dernier week-end en famille a été passé la moitié du temps dans un hôpital. j'ai beaucoup pleuré à cause de ça. puis c'est passé en discutant avec ma cousine.
et la dernière en date c'est ma petite entorse. la première de ma vie qui est légère. alors je me dis que mon corps est résistant. la manière dont je l'ai faite est un peu bête. j'ai chuté des trois dernières marches de l'escalier où je travaille. j'étais dans la lune. je n'ai rien compris je me suis retrouvée à terre avec une douleur insoutenable à la cheville. j'ai presque vomi de douleur, je me suis assise seule dans la rue au bord de la route me demandant comment j'allais rentrer. j'ai un peu pleuré me traitant de débile. et j'ai marché difficilement jusqu'à la gare tout en boitant un maximum. je voulais appeler ma mère car même à 26 ans, j'étais perdue : aller à l'hôpital, appeler les pompiers ou rentrer chez soi mettre de la glace mais après tout ce n'est qu'une bête chute en me tordant la cheville. dans ma tête, j'allais être sur pied le lendemain. le trajet a été si long pourtant il n'a duré que vingt-ans minutes. j'ai mis longtemps de la glace dessus. la nuit a été plus qu'horrible, j'avais mal malgré les médicaments. le médecin m'a dit que c'était une petite entorse, huit jours d'attelle et quinze jours sans sport. là je sais que cela va me manquer. je me demande encore comment je pourrai cesser le yoga, la course à pied et le training aussi longtemps. cela me manque déjà.
évidemment ces petites choses ne sont rien par rapport à ce que vivent de nombreuses personnes dans le monde. je suis consciente de cela. la période est un peu dure pour moi. ceci dit, j'en ris parfois.