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Lettres mortes de Robert Allison

Par Karine Simon @karine59630

Le 1er décembre 2014 Synopsis : 1942, au beau milieu du désert libyen. Un jeune soldat anglais reprend connaissance, sa moto totalement détruite à quelques mètres de lui. Il a sauté sur une mine et est grièvement blessé. Une musette pleine de lettres gît à ses côtés. Il ne se souvient de rien, ni de qui il est, ni pourquoi il se retrouve dans cet endroit. À la surprise de tous, il se remet peu à peu de ses blessures et occupe sa convalescence à lire les missives. L’une d’entre elles le touche particulièrement : celle qu’un lieutenant, Tuck, a écrite à la femme aimée. Le jour où une tribu de Bédouins attaque le campement, le jeune amnésique saisit l’occasion de changer d’identité et d’endosser celle de Tuck. Il va s’inventer une vie rêvée. Lettres mortes est un voyage hypnotique qui nous parle de la solitude des soldats, de leur courage et, parfois, de leur lâcheté. Robert Allison nous emmène dans les dunes fascinantes et dangereuses du Sahara, qui offrent un décor magistral, à la hauteur de la noirceur…

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Traduit de l’anglais par Isabelle D. Philippe – 296 pages

Les premières lignes :

Il se réveille dans le désert, surpris d’entendre l’hymne de ses funérailles. Bye Bye Blackbird – Gene Austin, Victore Orthophonic Recording -, son refrain qui s’élève au-dessus du contrepoint des mouches.

A plat dos, il se voit écrasé par la perspective, il voit ses membres dessinés par une nuée d’ailes. Sa capote étalée à ses côtés, le drap transpercé, les dentelles laissées par un violent assaut. Un éperon métallique pointe des plis de sa chemise militaire kaki, étincelant au soleil. Totalement indolore à condition de ne pas bouger.

Mon avis :

Quand on m’a proposé ce roman, j’ai de suite pensé que j’aimerais beaucoup, le synopsis était alléchant.

J’aime beaucoup les romans historiques, et l’époque de la seconde guerre mondiale m’avait paru idéale, quant au dépaysement il semblait garanti.

Un jeune homme motocycliste est grièvement blessé en passant sur une mine, au milieu du désert du Sahara. Il est amnésique et il ne se souvient de rien. Il aurait du mourir mais il est recueilli par une bande de soldat qui le soigne. Il ne lui reste rien, même pas son nom, mis à part un sac contenant des lettres. Il choisira de s’approprier l’identité de Tuck, l’un des auteurs d’une des lettres.

Malheureusement je n’ai pas du tout aimé ce livre. Premièrement, le rythme y est très lent, et c’est une chose avec laquelle j’ai énormément de mal dans les bouquins. Je m’y suis donc vraiment ennuyée !

Je m’attendais également à suivre ce jeune motocycle sur les traces de Tuck, ou encore à découvrir les lettres, malheureusement il n’en est rien.

L’écriture est pourtant très belle, très poétique. Mais justement là encore, ça m’a posé problème, car je l’ai trouvé trop alambiquée, alourdissant encore la lecture.

Alors, je ne remets pas du tout en cause la qualité de ce roman, que j’ai d’ailleurs abandonné, je pense que je me suis tout simplement trompée en le choisissant, il n’était pas fait pour moi à mon grand regret.

Je remercie chaleureusement les Editions DENOËL pour leur confiance.

Ce roman est disponible chez votre libraire depuis le 30 octobre 2014.



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