The spirit - 3/10

Un film de Frank Miller (2008 - USA) avec Gabriel Macht, Eva Mendes, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson, Sarah Paulson, Dan Lauria - en N.B.

Visuellement joli.

L'histoire : C'est beau une ville la nuit. Un justicier masqué, le Spirit, un flic revenu d'entre les morts et a priori immortel (il n'en est pas sûr) protège la population et aide la police à traquer les bandits. Parmi eux Octopussy qui met la ville à feu et à sang et qui cherche une amphore magique au breuvage magique, que convoite également une jolie nana, amie d'enfance du Spirit.

Mon avis : C'est incroyable ce que ça ressemble à Sin City ! Normal puisque c'est le même réalisateur, Frank Miller, qui avait adapté au cinéma sa BD. Là, il s'attaque à celle d'un confrère. Il va nous lancer une franchise ? Le visuel est toujours le même, mais l'histoire inintéressante... De toutes façons, j'aime pas la nuit.

Même style de réalisation donc : noir et blanc, avec quelques rares touches de couleur ici et là ; une ville où il fait toujours nuit et où les décors sont tous masqués par la brume, la neige, les ombres et les quatre éléments : eau (pluie, pluie, neige, flaques...), terre (le sol), feu (explosions, étincelles), air (le reste...) ; une belle photographie, nette, contrastée, arty ; des personnages stéréotypés.

Même genre de scénario : polar noir, avec une touche de fantastique ; un justicier qui défend la veuve et l'orphelin ; un méchant et une aventurière à la recherche du même trésor ; et plein de trucs incohérents (pourquoi il porte ce petit masque ridicule, par exemple). Il y a peut-être des explications, mais j'ai tellement baillé que j'ai pas trop cherché à comprendre à vrai dire.

Ces aventures (qui parviennent à être confuses malgré la simplicité de l'ensemble... bel effort) ne m'ont pas du tout passionnée ; je trouve ça vain, barbant, creux, froid, avec un poil de prétention.

Les critiques sont sévères, tant sur la forme (belle, mais déjà vue) que sur le fond (médiocre). Et le public n'est pas plus tendre.

Bon. Voilà, ça c'est fait.