Broché: 320 pages
Editeur : FLAMMARION (14 mai 2014)
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10: 2081338912
ISBN-13: 978-2081338913
Prix éditeur: 18€50
Disponible sur liseuse: OUIRésumé:
« Une vie sans amour vaut-elle la peine d’être vécue?”
Linda a 31 ans et, aux yeux de tous, une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste et vit dans une magnifique propriété à Genève. Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d’être heureuse quand, en vérité, elle ne ressent rien d’autre qu’un sentiment grandissant d’apathie et d’indifférence.
Jusqu’au jour où Linda retrouve un ancien petit ami. Jacob est un homme politique de premier plan et, lors d’une interview, il éveille en elle un sentiment oublié depuis longtemps : la passion. Elle fera tout pour conquérir cet amour impossible et devra aller au plus profond d’elle-même pour enfin trouver le bonheur.
Mon avis:
Je n’avais encore jamais lu de roman de cet auteur pourtant mondialement connu. Je ne suis pas certaine d’être tombée sur son livre le plus représentatif. Adultère est une lecture intéressante mais pas mémorable.
Une romance ? Pas vraiment
Malgré ce que pourrait laisser penser le résumé, il ne s’agit pas d’une romance dans laquelle la jeune et jolie héroïne vit une passion tumultueuse avec le bel homme politique ( Comment ça je caricature??). Linda et Jacob ont certes une relation torride mais rien de romantique à cette histoire et l’essentiel n’est pas là. Je ne sais pas si l’on peut appeler cela la crise de la trentaine mais ce qui arrive à Linda y ressemble beaucoup. Malgré une vie en apparence idéale, Linda s’ennuie et se sent seule. Cette solitude devient un fardeau qui la prive de toute joie. Rien ne la fait vibrer, rien ne l’intéresse vraiment. A l’occasion d’un article qu’elle doit écrire pour son journal, elle retrouve Jacob, un amour de jeunesse, avec lequel elle flirtait quand elle avait 15 ans. Cette rencontre va être tournant dans son existence. Jacob est marié et est un homme public. Pourtant, Linda va se mettre en tête de le reconquérir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa méthode est pour le moins directe ! Malheureusement, entre les fantasmes et la réalité, il y a un monde et cette aventure ne fait pas illusion très longtemps.
Les errances d’une femme au bord de la dépression
En définitive, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. L’important n’est pas tant l’adultère (et les quelques scènes érotiques assez crues que je ne m’attendais pas à trouver chez Coelho) que la remise en question de Linda et sa recherche du bonheur. On peut assimiler ce texte à un long monologue dans lequel le personnage s’interroge sur sa vie, ses choix, ses manques et ses erreurs. Si cette introspection pose de nombreuses questions non dénuées d’intérêt, certains passages sont longs et parfois répétitifs. Le tout manque de rythme et j’avoue que j’ai fini par trouver Linda exaspérante. Pas que les interrogations que posent le roman sur l’infidélité ou la quête du bonheur soient inintéressantes mais sans doute ne suis-je pas prête à gober que l’homme est plus infidèle que la femme pour des raisons génétiques et pour pérenniser l’espèce (dixit un chaman). La dernière partie m’a laissée également dubitative. Après s’être envoyée en l’air au sens figuré, Linda tente le sens propre et découvre la signification du mot « liberté » en sautant d’un avion. Pourquoi pas… Mais pas convaincant. Je retiendrai de cette fin l’optimisme de la chute (sans jeu de mot). Elle fait du bien mais pas assez pour faire de cette lecture une révélation.
Cette première rencontre avec Paulo Coelho n’est pas vraiment concluante. En revanche, j’apprécie particulièrement ces récits dans lesquels les personnages ont une réelle profondeur et posent de véritables questions de vie. Je retenterai donc l’expérience avec des œuvres plus emblématiques comme L’Alchismiste avant de tourner le dos à l’auteur.
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Broché: 320 pages
Editeur : FLAMMARION (14 mai 2014)
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10: 2081338912
ISBN-13: 978-2081338913
Prix éditeur: 18€50
Disponible sur liseuse: OUIRésumé:
« Une vie sans amour vaut-elle la peine d’être vécue?”
Linda a 31 ans et, aux yeux de tous, une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste et vit dans une magnifique propriété à Genève. Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d’être heureuse quand, en vérité, elle ne ressent rien d’autre qu’un sentiment grandissant d’apathie et d’indifférence.
Jusqu’au jour où Linda retrouve un ancien petit ami. Jacob est un homme politique de premier plan et, lors d’une interview, il éveille en elle un sentiment oublié depuis longtemps : la passion. Elle fera tout pour conquérir cet amour impossible et devra aller au plus profond d’elle-même pour enfin trouver le bonheur.
Mon avis:
Je n’avais encore jamais lu de roman de cet auteur pourtant mondialement connu. Je ne suis pas certaine d’être tombée sur son livre le plus représentatif. Adultère est une lecture intéressante mais pas mémorable.
Une romance ? Pas vraiment
Malgré ce que pourrait laisser penser le résumé, il ne s’agit pas d’une romance dans laquelle la jeune et jolie héroïne vit une passion tumultueuse avec le bel homme politique ( Comment ça je caricature??). Linda et Jacob ont certes une relation torride mais rien de romantique à cette histoire et l’essentiel n’est pas là. Je ne sais pas si l’on peut appeler cela la crise de la trentaine mais ce qui arrive à Linda y ressemble beaucoup. Malgré une vie en apparence idéale, Linda s’ennuie et se sent seule. Cette solitude devient un fardeau qui la prive de toute joie. Rien ne la fait vibrer, rien ne l’intéresse vraiment. A l’occasion d’un article qu’elle doit écrire pour son journal, elle retrouve Jacob, un amour de jeunesse, avec lequel elle flirtait quand elle avait 15 ans. Cette rencontre va être tournant dans son existence. Jacob est marié et est un homme public. Pourtant, Linda va se mettre en tête de le reconquérir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa méthode est pour le moins directe ! Malheureusement, entre les fantasmes et la réalité, il y a un monde et cette aventure ne fait pas illusion très longtemps.
Les errances d’une femme au bord de la dépression
En définitive, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. L’important n’est pas tant l’adultère (et les quelques scènes érotiques assez crues que je ne m’attendais pas à trouver chez Coelho) que la remise en question de Linda et sa recherche du bonheur. On peut assimiler ce texte à un long monologue dans lequel le personnage s’interroge sur sa vie, ses choix, ses manques et ses erreurs. Si cette introspection pose de nombreuses questions non dénuées d’intérêt, certains passages sont longs et parfois répétitifs. Le tout manque de rythme et j’avoue que j’ai fini par trouver Linda exaspérante. Pas que les interrogations que posent le roman sur l’infidélité ou la quête du bonheur soient inintéressantes mais sans doute ne suis-je pas prête à gober que l’homme est plus infidèle que la femme pour des raisons génétiques et pour pérenniser l’espèce (dixit un chaman). La dernière partie m’a laissée également dubitative. Après s’être envoyée en l’air au sens figuré, Linda tente le sens propre et découvre la signification du mot « liberté » en sautant d’un avion. Pourquoi pas… Mais pas convaincant. Je retiendrai de cette fin l’optimisme de la chute (sans jeu de mot). Elle fait du bien mais pas assez pour faire de cette lecture une révélation.
Cette première rencontre avec Paulo Coelho n’est pas vraiment concluante. En revanche, j’apprécie particulièrement ces récits dans lesquels les personnages ont une réelle profondeur et posent de véritables questions de vie. Je retenterai donc l’expérience avec des œuvres plus emblématiques comme L’Alchismiste avant de tourner le dos à l’auteur.