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La femme et son double

Publié le 07 décembre 2014 par Le Journal De Personne
Avec le temps, il m’arrive de temps en temps d’accéder à quelque vérité située hors du temps… Singulière au singulier… Une sorte de dialogue intérieur entre le cœur et l’âme.
L’instant mystique
Où l’on se dit tout ce qu’il y a à dire
Parce qu’on a vu, ce que personne n’a pu voir
La lumière dans le noir.

– Comment trouves-tu l’homme ? demanda le cœur à l’âme
– Je ne l’ai pas trouvé, je le cherche.
– Et que cherches-tu si désespérément ?
– Je cherche quelqu’un à qui il suffit de boire de l’eau pour devenir ivre…
À qui une bouchée de pain suffit pour vaincre la faim…
Quelqu’un qui n’a besoin que d’un regard pour assouvir son désir de volupté…
Quelqu’un qui n’a qu’un mot à dire pour dire la vérité.
– Oui, mais existe-t-il vraiment dans la réalité ?
Il n’y a pas de réalité en dehors de ma représentation, pour moi dit l’âme, penser c’est imaginer… entre le réel et l’imaginaire il n’y a pas de frontières.

– Et toi, mon petit cœur, dis-moi comment tu ressens les choses ?
– Je ne dirais pas comme toi, que tout est représentation… mais que tout est affection. À chacun selon ses affections. La musique est bonne pour le mélomane, mauvaise pour le mythomane et pour le sourd, elle n’est ni bonne, ni mauvaise.
Lorsque j’aime, je m’envole ; lorsque je n’aime pas, je crie au viol.
Tout me ment, mais pas le sentiment…
L’homme tel qu’il est c’est l’homme tel qu’il doit être : l’homme du sentiment même si c’est souvent contesté par les hommes du ressentiment, dit le cœur en se démarquant de toute rancœur.

Qu’en résulte-t-il pour moi qui les ai écoutées plus d’une fois en tremblant ?
Représentation ou affection ? C’est l’embarras du choix.
Et comme chacune n’y trouve que ce qu’elle y a mis, je me dis que seul le désir est susceptible de les départager… ou plus exactement la volonté, ma volonté, qui choisit in fine ses représentations et ses affections.

Je sais que ça déplaît mais en vérité, chacun ne fait que ce qui lui plaît, même lorsqu’il est aux abois, il ne fait que subir les revers de sa propre loi.
Oui, nous sommes libres, donc responsables de tout ce qui nous arrive.
Tout le reste est mauvaise Foi.


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