Une affaire bien mystérieuse secoue la forêt : depuis quelque temps, les branches des arbres disparaissent, quand ce ne sont pas les arbres eux-mêmes ! Une enquête est ouverte, mais nulle trace du voleur. La communauté des bois est ébranlée et convoque une réunion exceptionnelle : à force de discuter âprement, ils en viennent à s'accuser mutuellement... mais tous ont un alibi solide qui les innocente complètement.
Pendant ce temps, les crimes se multiplient et le voleur continue d'agir en toute impunité. Le lecteur, lui, devient complice malgré lui en découvrant le coupable, pom-pom-pom, accomplir ses méfaits dans le dos des investigateurs. Ah, ah, ah, quelle tendre ironie !
Inventive et drolatique, cette histoire fait mouche et conquiert un lectorat qui s'esclaffe et en redemande. On y retrouve tous les codes rattachés au genre policier (suspense, vocabulaire, mise en scène). Tout y est, on y croit dur comme fer. Et on apprécie, également, la petite touche de burlesque dans la ligne conductrice, le texte et les expressions des personnages. C'est follement bon, on ne voudrait jamais que ça s'arrête !
Kaléidoscope, août 2009 ♦ traduit par Elisabeth Duval (The Great Paper Caper)