
Duchamp, Mariée, 1912
Chaque salle s'attache à remettre Duchamp dans un contexte (historique et artistique) : impressionnisme, fauvisme, cubisme, etc. L'artiste apparaît finalement moins comme un ovni que comme un quasi métaphysicien, perméable aux influences des uns et des autres, mais les conceptualisant et les réutilisant à sa manière. Et un esprit curieux, toujours assoiffé de connaissances scientifiques, littéraires ou artistiques. Mais ce qui est parfois génant, c'est cette démonstration presque forcée comme quoi tout ce qui le précède aurait présidé à la création du Grand Verre. Ou presque. Bref, le parti pris est intéressant quoi que pas toujours très convaincant pour l'amateur. Et l'expo peine à sortir certaines œuvres de l'hermétisme : le Grand Verre reste un mystère.
