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Une héritière à marier, de June Francis

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Une héritière à marier de June FrancisBroché : 320 pages
Éditeur : Harlequin
Date de parution : 1er Décembre 2014
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10 : 2280312190
ISBN-13 : 2280312190
Disponible sur liseuse : Oui

Prix éditeur : 6€90

Son résumé : 

Une pupille ? Lorsque Llewellyn lui avait demandé de prendre sa fille Beth sous son aile si jamais il lui arrivait malheur, Sir Gawain n’imaginait pas que ce serait si tôt ! A présent que le vieil homme est mort, il doit prendre à sa charge la jeune femme, qu’il rencontre pour la première fois. Immédiatement, il est saisi par sa beauté. Des lèvres veloutées, des yeux noisette brillants d’intelligence, un charme impertinent… Malgré lui, il sent monter un désir qu’il n’a pas connu depuis longtemps. Pas depuis la fuite de sa femme avec un autre et dont il n’a aucune nouvelle. Est-il le mieux placé pour trouver un mari à Beth, lui dont le mariage est un désastre ? Il doit pourtant remplir la promesse qu’il a faite au père de la jeune femme, même si, au fond de lui, il sent déjà qu’il n’est guère pressé de se séparer de Beth…

Mon avis :

J’attendais beaucoup de roman, peut être trop, si bien que la déception a été difficile à avaler tant elle était amère. J’avais grand hâte de découvrir les romans de June Francis, eux qui sont si bien notés sur Goodreads, et celui-ci me semblait vraiment un bon point de départ pour moi qui ne connaissait pas l’auteur. Pourtant, si j’ai apprécié la plume de June Francis, je me suis profondément ennuyée durant ma lecture, la trouvant laborieuse et parfois interminable…

Beth est une jeune femme têtue, au point que c’en est parfois réellement agaçant, qui ne semble pas avoir conscience des dangers qu’elle court maintenant que son père est mort. Et son père justement, parlons-en. Peu de temps avant son décès, il demande à l’un de ses amis les plus proches, Sir Gawain, de prendre soin d’elle et de lui trouver un mari convenable s’il devait lui arriver malheur. Sans aucune autre explication, Llewellyn assure un avenir à sa fille unique, héritière de son imprimerie et bien le plus précieux qu’il possède. Là où les choses ont commencés à se gâter pour moi, c’est quand l’auteur commence à nous faire comprendre que Sir Gawain, tout marié qu’il est, n’arrive pas à se séparer de Beth, et à accomplir convenablement sa tâche. Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire que j’ai trouvé tout simplement dénué de crédibilité. 

Je ne saurais dire pourquoi, mais la façon dont June Francis a amené les choses ne m’a pas plu. Au-delà du fait que Beth est censée être sa pupille, j’ai parfois eu l’impression que Sir Gawain oubliait qu’il est marié, quand bien même il n’a plus de nouvelles de sa femme. Et à une époque où il était courant pour les hommes de prendre une maîtresse, j’ai trouvé son comportement assez maladroit. D’autant plus que Beth, toute obstinée qu’elle est à refuser de se marier m’a véritablement agacé. En effet, si j’ai pu comprendre ses motivations, je l’ai trouvé imprudente et inconsciente alors même qu’elle vit à une époque pleine de dangers et de restrictions pour les femmes.

Malgré tout, la plume enchanteresse de June Francis m’a emmené en voyage avec ses personnages et j’aurais au moins su apprécier cette partie du roman. Maîtrisant parfaitement son sujet et son style, l’auteur sait nous emporter et si je n’ai pas été convaincu par la romance en elle-même, nul doute qu’elle saura ravir d’autres lecteurs ! Cependant, je regrette ne pas avoir été plus surprise quant à l’élément central : la mort de Sir Gawain, qui m’a semblé un peu trop prévisible.


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