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Une sélection ciné pas très festive mais très ricaine..

Par Filou49 @blog_bazart
24 décembre 2014

 Allez, voici mon petit cadeau de Noël spécial internaute de Baz'art : pour ce mercredi 24 décembre, une sélection ciné qui n'englobe pas une semaine, mais bien deux .... bon ,j'avoue aussi avec la trève des confiseurs et un 31 décembre qui nous fera surtout aller voir dans le rétroviseur ou au contraire dans le futur (j'ai pas encore bien décidé), cette fusion de deux semaines me semblait logique...

Par contre ce qui est plus surprenant, c'est que les 3 films qui me tentent le plus pour finir l'année nous viennent du pays de l'Oncle Sam,  des USA qui nous ont offert une année ciné assez inégale, mais qui devraient la finir en beauté avec 3 beaux films, dont surtout un me semble incontournable.

Alors, certes les trois films qui semblent assez noirs et sombres ne sont pas forcément super adaptés à l'esprit de Noël, même on peut toujours aller les voir une fois la dinde bien digéree, pas vrai?

1. Whiplash

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Le pitch :

Entré dans une prestigieuse école de musique à New York, Andrew n'a qu'une idée fixe: devenir l'un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Un soir, alors qu'il s'entraîne seul dans une salle du conservatoire, il est surpris par Terence Fletcher, fleuron de l'enseignement réputé pour ses méthodes extrêmes. D'abord ravi de rejoindre sa classe, Andrew va vite découvrir la personnalité féroce de son nouveau maître, prêt à absolument tout pour pousser ses élèves à se dépasser...

Pourquoi je veux y aller :

- parce que le film a eu le Grand prix et prix du public au Festival de Sundance, passé par la Quinzaine des réalisateurs, et traine une  réputation de pépite du cinéma indépendant américain, comme Les Bêtes du sud sauvage ou  Fruitvale Station l'avaient eu avant lui;

- parce que pour son premier long métrage, Damien Chazelle a puisé dans son expérience personnelle pour écrire et réaliser "Whiplash", ayant appris par le passé la batterie jazz sous la férule d’un professeur tyrannique, ce que raconte  exactement son film.

-car le film qui semble être d'une vitalité, d'une brutalité et d'une violence à couper le souffle, Whiplash offre un face-à-face absolument grandiose entre Miles Teller et J.K. Simmons et servi par des scènes musicales d'anthologie,

Bande-annonce : Whiplash VOST

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2. Cold in July :

Une sélection ciné pas très festive mais très ricaine..

1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il est malgré lui entraîné dans un monde de corruption et de violence.

 Ne croyez pas que  les films qui vont sortir dans les dernières semaines de cette année 2014 sont tous, comme c'est parfois le cas, des fins de tiroirs que les distributeurs n'auraient pas réussi à écluser le restant de l'année.

dont  We are what we are, qui avait fait beaucoup parler de lui lors du Festival de Deauville en 2013, Jim Mickle aborde avec "Cold In July" un virage dans le thriller eighties, avec dans le rôle principal, Dexter  alias Michael C. Hall, qui joue  ici Richard Dane, un homme qui va se retrouver plongé dans une spirale de violence ,après avoir tué un individu qui avait tenté de rentrer dans sa maison.

Un thriller haletant et stylisé, proche de l'univers de cinéaste comme John Carpenter,

3. A most violent year

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Le pitch  :

New York - 1981. L'année la plus violente qu'ait connu la ville. Le destin d'un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l'époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.

Pourquoi je veux y aller :

 - parce que le réalisateur du film JC Chandor est l'auteur du génial Margin Call, une des révélations de l'année 2012,  et que même si l'histoire de A Most Violent Year semble différent, il traite aussi d’une crise violente dans laquelle survient une défaillance d’ordre professionnelle ou financière;

- parce qu'on a très envie d'accompagner les formidablesJessica Chastain et Oscar Isaac, le loser magnifique dans Inside Llewyn Davis,  lors de cette descente au enfer dans le rêve américain.

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