Je vais vous confier un truc. En vrai, je ne suis pas fan de Bon Iver. Je fais un blocage idéologique avec sa voix. Trop de souffle, de vent qui la traverse. Mais bon, certaines fois, il faut bien se décoincer du fessier et admettre quand quelque chose est beau. C’est le cas de For Emma, Forever Ago, un album dont on ne peut que constater la beauté. Pas seulement parce qu’il porte mon prénom (et que ça change des références lourdingues avec Matmatah), mais surtout parce que la chanson éponyme est magique. Pour illustrer ce paragraphe nombriliste, je vous ai choisi la session de la Blogothèque franchement géniale, avec ce préambule a cappella qui fout les poils…